(f) Dans la famille Diaz, je demande les soeurs [0/3]

les soeurs diaz

( this could be the start of something new )
La famille Diaz a basé ses quartiers à Tijuana, au Mexique. D'origine espagnole, Hernando et María Diaz se sont pourtant bel et bien rencontrés au Mexique et se sont rapprochés grâce à cette ressemblance. Très pauvres, ils se sont toujours serrés la ceinture, Hernando allant même jusqu'à s'embarquer dans des jobs de mule pour les cartels afin de ramener un peu d'argent à la maison et permettre aux enfants d'au moins aller à l'école et manger à leur faim. Pourtant, plusieurs années plus tard, ce qui devait arriver arriva : le père Diaz se fait arrêter et fait l'erreur d'accepter un deal avec les autorités locales - balancer des noms en échange d'une peine moins lourde. Aujourd'hui, personne ne sait vraiment si Hernando est en vie ou non, la famille entière qui a dû traverser la frontière des USA en urgence pour éviter les représailles du cartel préfère le penser assassiné que de rêvasser des retrouvailles qui n'arriveront probablement plus jamais, de toute manière. Ce qui arrive aux balances à l'intérieur des prisons n'est pas vraiment un secret pour qui que ce soit, soyons francs. A leur arrivée aux Etats-Unis, l'aîné avait neuf ans et la plus jeune des soeurs avait à peine six mois.

J'imagine au vu de leur histoire commune que Ricardo et ses petites soeurs soient vraiment une famille soudée qui a, si pas de souvenirs, au moins déjà entendu parler de temps bien plus difficiles qu'aujourd'hui. Il ne faut pas non plus oublier qu'ils ont toujours été victimes de discriminations, tant au Mexique pour avoir hérité de la malédiction du sang espagnol qu'aux Etats-Unis pour avoir eu le malheur de naître sur le sol mexicain. Ils sont plutôt inséparables, du coup, et je les imagine beaucoup aller manger l'un chez l'autre le dimanche midi en faisant des tournantes par exemple. Je veux vraiment une famille soudée qui est pleinement consciente de ce qui leur arrive depuis que Trump s'est tamponné le coquillard avec tout ce qu'Obama avait mis en place pour faciliter la vie aux immigrés illégaux et de ce qu'ils risquent s'ils n'ont pas très vite accès à une green card... N'hésitez pas d'ailleurs à me poser des questions concernant l'immigration et le statut des immigrés illégaux aux USA, @Alejandro Paredes a fait pas mal de recherches hyper utiles qu'on pourra vous filer aussi histoire de rester fidèles à la réalité (notamment sur le statut DACA qu'ils partagent tous et qui leur permettent un semblant d'impression d'avoir des droits...) Les prénoms des soeurs sont négociables, changez-les à votre guise s'ils ne vous plaisent pas, il y a des tas de répertoires de prénoms espagnols sur le net. Quand aux avatars, je vous en donne une petite liste mais n'hésitez pas à choisir une autre bouille que celles proposées, du moment que vous restez dans des célébrités espagnoles

Francesca Diaz (33 ans, cuisinière dans un collège, groupe au choix) ○ libre
Très proche de Ricardo - autant en âge qu'en complicité -, Francesca a vécu son expatriation de la même manière que son grand frère et s'est, comme lui, relativement bien intégrée à la vie américaine. Elle s'est mariée, a trouvé un travail en tant que cuisinière dans un collège et rêve d'avoir de fonder une famille. Seul problème à l'équation : sa maman, à présent incapable de vivre seule, qu'elle héberge depuis plusieurs mois, affectant énormément sa vie de couple. Evidemment, il est très compliqué de la placer en maison de repos et Francesca a dû faire un choix : sa mère ou son mari, qui ne supportait plus le manque d'intimité. A présent en instance de divorce, elle n'a plus rien sinon son travail qui lui permet à peine de payer son logement, et va devoir rentrer au Mexique le plus vite possible afin d'obtenir une green card et se remettre sur pieds.

Lorena Diaz (29 ans, demandeuse d'emploi, don't trust the bitch in apt 23) ○ libre
Lorena n'a jamais bien vécu la vie à l'américaine. Elle n'a que peu de souvenirs du Mexique mais se raccroche à l'idée que la vie y est probablement meilleure. Il faut dire que rien ne lui sourit réellement, à l'heure actuelle. Si elle a vécu une enfance aussi sympathique que puisse l'être la vie d'une enfant illégale aux Etats-Unis, cela fait plusieurs mois qu'elle galère un peu plus que nécessaire. Il y a trois ans qu'elle partage une colocation avec plusieurs personnes, dont un militant pro-Trump avec qui elle a régulièrement des explications plutôt musclées, et à la rigueur, elle réussissait encore à relativiser - en pensant que le prix de sa chambre défie toute concurrence et qu'elle ne trouverait de toute façon pas mieux ailleurs - jusqu'à tout récemment. En effet, elle vient de perdre son job, ce qui ne l'arrange que très peu... Il se pourrait d'ailleurs qu'elle perde son appartement et se retrouve à loger chez Ricardo le temps de se retourner. Elle pense donc de plus en plus à rentrer au Mexique pour de bon, la seule donnée la rebutant étant de perdre tout contact avec sa famille.

Ines Diaz (26 ans, employée d'un théâtre, groupe au choix) ○ libre
Benjamine de la famille, Ines n'avait que six mois lorsqu'elle a débarqué sur le sol américain. N'avoir absolument aucun souvenir du Mexique ne la dispense cependant pas de son statut d'illégale et elle vit très mal le fait d'être considérée de la même manière qu'un·e autre immigré·e sans papiers alors qu'elle se sent américaine jusqu'aux entrailles et est probablement la plus intégrée du lot à la culture locale (à commencer par le fait qu'elle parle anglais sans le moindre accent étranger, ce qui a tendance à l'aider dans ses démarches lorsqu'elle veut passer incognito). Elle se dispute d'ailleurs régulièrement avec Ricardo qui tente de la convaincre de faire l'aller/retour jusqu'au Mexique afin d'obtenir sa green card. Il faut dire qu'elle meurt de peur de se faire recaler à la frontière et d'être condamnée à vivre dix ans dans un pays dont, au final, elle ne connaît rien d'autre que ce qu'elle en a entendu - rien de folichon selon elle. Employée à la billetterie du Minskoff Theater qui joue actuellement The Lion King, elle a trouvé comme Ricardo des patrons prêts à magouiller légèrement en employant des immigrés illégaux en échange d'heures supplémentaires à prix cassés.


propositions d'avatar ○ Pour les trois, je laisse les avatars totalement libres du moment que ce sont (au mieux) des actrices espagnoles / typées méditerranéennes. Ce sont des white mexicans, quoi, donc clairement il faut que ça reste crédible Vous pouvez trouver des idées dans des séries comme La Casa de Papel (Úrsula Corberó, Alba Flores, Itziar Ituño, Esther Acebo,...) ou Las Chicas del Cable (Blanca Suárez, Ana Fernández, Nadia de Santiago, Ana María Polvorosa,...) ou encore choisir des personnalités qui vous plaisent ou juste venir m'en parler pour trouver des idées N'hésitez pas !

liens supplémentaires ○ Pour les trois soeurs, possibilités de liens avec toute la bande à momo, aka @Alejandro Paredes (le bff de Rico depuis l'enfance au Mexique), @Nathan Gardner (le mari d'Alej) et @Anjelica Paredes (la soeur d'Alej slash maîtresse de Rico ) ainsi que le mari de Ricardo lorsqu'il débarquera