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 (Caleb) - Good Morning Bronx !

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Cassandra Moore
Cassandra Moore

- MESSAGES : 65
- NOMBRE DE RPS : 5
- ARRIVÉ·E LE : 30/06/2018
- PSEUDO : Lizelandre
- AVATAR : Chloe grace-moretz
- CRÉDITS : Kane.
- DC : Anya wright & lexie warren
- ÂGE : 22
- STATUT : Celibataire
- QUARTIER : Riverdale dans le Bronx
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MessageSujet: (Caleb) - Good Morning Bronx !    (Caleb) - Good Morning Bronx !  EmptyMer 25 Juil - 16:36

Caleb &
Cass

Good morning Bronx !
Qu'est-ce que Dan lui a dit déjà ? Qu'un journaliste devait faire un article sur le Diner et plus particulièrement sur la soupe froide dont elle a le secret. Le truc, c'est qu'il n'a pas le temps, parce que Dan a un autre restaurant, un peu plus huppé et qu'il y a une catastrophe, enfin ce qu'il lui répète depuis quatre jours alors qu'il tente inlassablement de la convaincre de répondre aux questions du journaliste. It won't take long, Cassie, thirty minutes tops. Il souligne la phrase de ses doigts avant d'ajouter un nouvel argument à la longue liste de tout ceux exposés depuis que le marchandage a commencé. Elle trouve cela suspect Cass qu'il veuille à ce point qu'elle le fasse, qu'il change la date, qu'il modifie l'horaire. Et si ça prend que thirty minutes, il peut bien s'en occuper, elle termine inflexible. Et pourtant, elle finit par craquer, parce qu'elle ne peut rien lui refuser, qu'après tout, il a accepté de la prendre sous son aile, la petite colombe blessée, et qu'il ne l'a jamais laissée tomber. S'il lui dit qu'il ne peut pas faire autrement, c'est sans doute vrai. Elle ne se doute aucunement qu'il souhaite lui donner un petit coup de pouce, qu'il espère qu'ainsi elle reconnaîtra enfin sa valeur, qu'elle prendra un peu plus confiance en ses talents et qu'elle acceptera enfin, de se lancer et d'avoir des rêves. Mais c'est bien mal la connaître, ou plutôt c'est avoir un peu trop d'espoir en Cassandra Moore.

Qui, excepté pour Dan et pour Miranda, la grand-mère implacable et généreuse, n'a jamais connu la confiance et le respect de ses aînés. Qui ne sait pas ce que cela veut dire « maman » autrement que par intermittence et qui est persuadée ne rien pouvoir demander de plus que ce qu'elle a déjà, à savoir un boulot qui lui permet de payer sa pitance et sa weed, et des relations d'un ou deux soirs qui si elles évoluent tourneront forcément à la catastrophe et à une séparation express. Tout ça, sans jamais se plaindre. Depuis combien de temps elle n'a pas pleuré Cass ? Depuis combien de temps elle ne s'est pas reposée ? Trop peut-être. Mais tant que personne ne vient lui mettre de coup de pieds dans le derrière, rien ne bougera, rien ne changera.

Alors, après avoir cédé, elle attend le journaliste, un certain Caleb Truc, elle n'a pas bien retenu, s'en fiche un peu à dire vrai. A refusé de se coincer malgré les phrases insistantes du patron. C'est un journal papier, pas la télévision. A quand même accepté de porter un rouge à lèvres bordeaux, celui qu'elle utilise déjà d'habitude, mais le Dan trop occupé ne semble pas s'en apercevoir ; et aussi une touche de mascara. De toute façon, le tout est gâché par la tenue rose pastel qu'on lui oblige à porter. Après des années de plaidoirie, la serveuse n'a pourtant pas réussi à lui faire changer ces modèles trop années cinquante. Qu'à cela ne tienne, ses chaussures chinées dans une brocante agrémentent au moins l'ensemble. Car oui, Cass n'est pas très féminine selon les standards de la société, mais pourrait tuer pour une paire de chaussures et est devenue imbattable pour trouver les meilleures affaires aux prix les plus fous. Parfois, elle se dit qu'elle devrait ouvrir un blog sur comment se débrouiller dans New York sans rien dépenser. Et elle ne le fait pas, comme tous les autres projets abandonnés avant même d'avoir pu germer.

Ses pensées sont cependant bien vite interrompues lorsque le journaliste fait son entrée. Elle se dit que ce ne peut être que lui, dans cette tenue qui détonne avec le quartier, avec ce regard qu'on toutes les personnes qui entrent dans un lieu en cherchant quelqu'un ou quelque chose et pas simplement une place où s’asseoir. Elle se lève et s'approche, sans ménagement aucun, elle se lance dans les présentation. « Bonjour, je suis Cassandra Moore, mais tout le monde m'appelle Cass. Et je dis bien tout le monde. Vous devez être le journaliste. J'espère que le patron vous a prévenu mais c'est moi qui vais répondre à vos questions, on peut s'asseoir ici si cela vous convient. Ou là-bas, bien que cela ne change pas grand chose, il y a pas grand monde à cette heure de la journée. » Elle s'arrête là de son discours, pas un sourire, she's all business. Mais avant qu'elle ne se tourne, elle reprend un peu ses esprits. « Je peux vous offrir quelque chose à boire ou à manger si vous le désirez ? » Elle ne va pas faire des courbettes et des sourires d'idiotes, mais Cass n'est pas malpolie non plus.

Et puis, il est mignon avec ce regard un peu perdu et cette peau caramel, il fait tellement grand que d'un seul coup, Cass se sent toute petite, toute jeunette. Damn, l'entretien va être long.  
Pando
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Caleb McGuire
Caleb McGuire

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MessageSujet: Re: (Caleb) - Good Morning Bronx !    (Caleb) - Good Morning Bronx !  EmptyMer 25 Juil - 22:03

Caleb travaille pour The Daily Duck, on exige de lui qu’il écrive des articles, et surtout, on ne lui demande pas son avis. Il n’y a donc rien d’étonnant ce qu’il se retrouve dans les métros blindés de New York pour rejoindre son rendez-vous. Comment compte t-il changer le monde avec son papier aujourd’hui ? Tenez-vous bien : la soupe froide est en phase de révolutionner l’univers, et m’sieurs dames, sans doute ne l’avez vous pas vu venir. Une chose est sûre, McGuire non plus. Il n’a rien contre, mais il est curieux de voir en quoi cette recette miracle est-elle plus alléchante qu’un traditionnel gaspacho. Il part avec des à prioris, mais il n’a pas confié ses doutes à son patron, connaissant d’avance l’issue. Il y a des batailles à mener de front, et celle-ci, clairement, n’en fait pas partie. Il est en train d’effectuer son changement de ligne, prend le temps de vérifier pour la énième fois l’adresse qui doit l’emmener jusqu’au Bronx, avant de se lancer de nouveau dans les méandres des hommes pressés.

Il a l’habitude de jongler d’un sujet à l’autre, en même temps, c’est un peu pour ça qu’on l’a engagé : le bouche trou en titre, car derrière chaque encart sur le vainqueur du plus gros mangeur de pizzas cheddar nutella – puisqu’on vous dit que ça existe – se cache un type comme Caleb, chargé de couché les mots sur la feuille pour décrire au combien ce résultat est incroyable. La petite soupe froide peut aller se rhabiller pour l’hiver avec ça ! Ce dernier prend quelques secondes pour souffler un bon coup, alors qu’il a enfin rejoint la surface parmi le commun des mortels. Il a même le temps de tourner pendant de longues minutes dans le quartier, sous le regard inquisiteur de types pas très nets, qui lui fait accélérer le pas – non parce qu’il n’a jamais été très bon en bagarre à l’école, de toute façon. Ce drôle de suspens ne dure pas et Caleb ne manque pas de pousser la porte de l’établissement où il est attendu. Il se passe quelques secondes de flottement, durant lesquelles il reste sur le seuil de l’entrée, comme pour prendre la température. Il se passe en tout cas suffisamment de temps pour que cet arrêt remarqué provoque un ou deux coup d’oeil de clients présents, et le temps qu’il s’approche, une blonde l’accoste et lève le doute. Elle ne lui laisse d’ailleurs pas le temps d’en placer une, et il n’aime pas trop l’indécision dans laquelle elle le force à se placer. Prendre ce genre de décisions capitales comme la place ou s’installer, ce n’est pas son truc, alors il préfère s’en sortir par une pirouette. « Je suis Caleb McGuire, le journaliste. » s’entend t-il répéter bêtement, face aux suppositions justes de la serveuse, qui vraisemblablement mène déjà plus l’interview que lui-même. « Installons nous là ou vous sentirez le plus à l’aise. » Il espère s’en être sorti ainsi. Il la gratifie d’un grand sourire, elle n’a pas l’air des plus faciles, mais il en a vu d’autres, il lui en faut plus pour être déstabilisé, persuadé que la sympathie dont il compte faire preuve va l’adoucir. Oui, ça paraît niais dit comme ça. C’est pour ça que Caleb ne le dit pas, mais le pense très fort. Après tout, c’est un mec et un mec n’est pas niais – relevez l’ironie ici.

« Un café suffira, merci. » il se doute que ce n’est pas gratuit, malgré le sous entendu, mais c’est le jeu, après tout. « Et la suggestion du chef, peut-être ? Je suis venu pour une fameuse soupe, j’imagine que c’est plus facile d’écrire à son sujet une fois qu’on y a goûté ! » tant qu’à faire. Il l’a laisse ensuite reprendre les rênes quelques instants, le temps de s’installer. Puisque cette elle qui va répondre aux question, autant que cette Cassandra soit à l’aise. « Je dois confirmer qu’elle fait fureur, ce serait un peu compliqué sans y avoir touché. » il espère bien la dérider un peu. A son âge apparent, ce serait quand même dommage de laisser les premières rides marquer son visage.
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MessageSujet: Re: (Caleb) - Good Morning Bronx !    (Caleb) - Good Morning Bronx !  EmptySam 4 Aoû - 13:30

Caleb &
Cass

Good morning Bronx !
Elle aurait envie d'être partout ailleurs. Ce n'est pas que le journaliste en face d'elle la rebute ou l'ennuie déjà, il a l'air charmant et il ne fait que son travail. Mais Cass n'apprécie pas de parler à des inconnus, et encore pour promouvoir une soupe froide qu'elle a préparé sur un coup de tête et qui ne casse sans doute pas trois pattes à un canard. Que la recette ait eu du succès est déjà bien étonnant pour la petite blonde, mais qu'un journal ait décidé d'écrire un papier sur ce petit Diner du Bronx et cette soupe sans prétention … Ca la dépasse. Ca n'a pas de sens même puisque Cass ne réussit jamais rien. C'est comme ça, elle a appris à vivre avec. Pourquoi donc continuer à l'embêter, pourquoi la forcer à parler et que peut-elle bien dire à ce journaliste ? Elle n'est pas commerciale, n'a pas fait d'études. Et bien que cela ne lui manque pas la plupart du temps, parfois elle se sent, inadequate ? Oui, c'est bien le terme. C'est bien ce que lui font ressentir les riches privilégiés de Manhattan avec leurs balais en or coincés dans le postérieur et leurs airs hautains.

Elle en est déjà à son troisième soupir et ils ne se sont même pas installés. Finalement, il lui demande de choisir la table, alors elle se dirige vers la plus éloignée, loin des fenêtres mais surtout des quelques clients, Cass ne souhaite pas être entendue. Ne veut pas qu'on se mêle de sa vie, préférerait sans aucun doute être une fissure sur un mur et que personne ne la remarque. Ce qui est bien paradoxal quand on sait qu'elle parle fort et se fait trop facilement remarquer par ces critiques acerbes. Humans are complicated right ? Il veut bien un café, « Je vous apporte ça tout de suite. Vous préférez la soupe tomate-basilic ou concombre-céleri ? » Automatiquement la petite serveuse se dirige vers la cafetière pour réchauffer une tasse, elle ne va quand même pas lui servir du café froid. Son patron compte sur elle et s'il y a bien une personne que Cass ne voudrait jamais décevoir, c'est ce patron compréhensif et qui a tant fait pour elle. Même si jamais on ne la prendra à le lui dire ! Une fois revenue avec une tasse fumante et le bol frais souhaité par Caleb McGuire - car tel est son nom de famille apparemment – elle s’assoit en face du brun et commence par jouer avec les grains de sucre laissés sur la table qu'elle n'a pas pris le temps de nettoyer. Bien joué Cass, tu choisis la table sale. C'est le boss qui va être content si le journaliste s'en aperçoit. Et il risque de s'en apercevoir, c'est son métier d'observer les petits détails non ? Un instant elle se questionne sur les motivations du jeune homme. C'est devenu une manie depuis qu'elle est toute petite, comprendre ce qui poussent les Hommes, ce qui les motivent, quels sont leurs tics et leurs tocs. Et tout le reste. Mais très vite, elle tente de reprendre les rênes de la conversation et étrangement il la laisse faire un instant. « Vous êtes plutôt réglo donc. Prêt à goûter la soupe à vos risques et périls » La phrase de ce Caleb a eu le mérite d'étirer un discret sourire sur ses joues arrondies, et ses yeux se soulèvent de l'observation timide des petits cristaux de sucre pour se concentrer sur le regard avenant du journaliste. « Promis sans cafard. » Ajoute-t-elle, un peu de dérision n'a jamais fait de mal à personne et puis il faut dire qu'elle est mal à l'aise, assise comme ça fasse à un professionnel. C'est bien trop proche des oraux qu'elle détestait au lycée et de toute cette idée qu'elle s'est faite d'entretiens qu'elle n'a jamais passés.

Elle laisse un temps passer, l'observe prendre la cuillère pour goûter à la soupe. Attend presque le verdict tout en se convaincant que tout cela ne lui fait ni chaud ni froid. Hésite à lui demander ce qu'il en pense, à lui poser plusieurs questions, pourquoi cet article, est-ce son idée ? Qu'a-t-il fait pour se retrouver à écrire un sujet aussi barbant en plein mois de juillet … Se ravise une dizaine de fois et finit par dire la première chose qui lui passe par la tête. « Vous savez cette soupe n'est pas miraculeuse. Y'a pas grand chose de magique dedans, je comprends pas trop pourquoi ça vous intéresse. » Le sucre ne retient plus son attention, et un doigt se pose à la place sur son petit menton. Tout est trop petit chez elle. Enfin c'est ce qu'on lui a déjà dit. Cass s'en fiche de ce que les autres pensent, de ce qu'ils peuvent avoir à redire. Mais elle se questionne tout de même. Pourquoi un article sur la soupe. « Enfin, j'imagine que ça me regarde pas. » Haussement d'épaule, elle ne veut pas le forcer, sait qu'elle peut parfois paraître un peu brusque et puis là c'est pas sa réputation qui est jeu, mais celle de Dan, pas question de le laisser tomber. Alors, elle affiche son plus beau sourire, qui doit sonner un peu faux, faut dire qu'elle a pas l'habitude. « Que souhaitez-vous me poser comme question ? Je devrais pouvoir être en mesure de tout vous révéler sur cette mystérieuse soupe ! » Elle peut bien faire un effort non ? Pour Dan, et pour le gentil journaliste qui n'a sans doute pas plus envie qu'elle de se trouver ici sur ces coussins rouges.
Pando
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Caleb McGuire
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MessageSujet: Re: (Caleb) - Good Morning Bronx !    (Caleb) - Good Morning Bronx !  EmptyDim 12 Aoû - 15:49

Le jeune homme aime bien ces restaurants à l’ambiance rétro. Evidemment, ils n’ont pas l’âme de ceux authentiques qu’on retrouve le long de la route 66, d’ailleurs comment pourrait-il le savoir, lui qui n’a jamais eu l’occasion de faire ce genre de road trip ? L’imaginaire fait bien son job. Tout comme le subterfuge qui marche ici. Tout y est et ça suffit à faire la blague. Ca ne manque pas de charme, et Caleb ne manque pas de penser à des films mettant en scène ce genre de lieu. Souvent, il se dit qu’il n’est pas né à la bonne époque, ce qui est somme toute ridicule. Ses origines ont déjà du mal à être acceptées en 2018, alors plusieurs dizaines d’années auparavant ? N’en parlons pas. Il sait d’ores et déjà que sa future réponse va le faire passer par le relou de service, et l’espace d’un instant, ça le fait culpabiliser. Comme c’est son travail aussi, en même temps, il a appris à passer par là, et en général, c’est cette étape obligatoire qui lui donne le courage de passer à l’acte. “Hmm, les deux, c’est possible ?” Il regrette déjà la vague d’hésitation qu’il a, alors qu’il espère une réponse à la positive. “Pour comparer, et puis, ça fait toujours quelques lignes de plus sous le coude à rédiger, je suis preneur !” Il y avait du vrai dans ses propos, de la gourmandise aussi. Pas sûr néanmoins que son argumentaire soit des plus diplomates, et l’homme n’espère que trop tard que cela ne soit pas mal interprété. Cassandra accède en tout cas à une partie de sa requête, et voire sur la table une tasse de café, ainsi que la soupe, c’est somme toute, assez cocasse. Celle-ci révèle aussi qu’elle n’est pas insensible à l’humour. Ouf. “Je connais par coeur le numéro du service de l’hygiène de toute façon.” rétorqua t-il, pince sans rire. A ne pas prendre au premier degré bien sur. Sinon autant dire qu’il passait pour un pauvre type.

Bon. il était quand même là pour quelque chose. La soupe. L’odeur tomate basilic était alléchante, la présentation sobre et efficace avec les herbes qui baignaient au dessus, mais attention, sans se noyer. On mangeait dans un premier temps avec le regard. C’était bien connu. Comment il le savait ? Toutes les émissions culinaires le disaient. Gordon Ramsey en première ligne. Pas question d’avouer ce petit secret à la serveuse. Il prit une première cuillère probablement la plus importante. Une sensation de fraîcheur l’envahit instantanément, ce qui est loin d’être désagréable, avec les chaleurs qui règnent en maître depuis quelques jours. Au moment d’en reprendre une deuxième fois il se dit que c’est étonnant de sentir à la fois les saveurs de façon distinctes, et comme en même temps, elles se mêlent merveilleusement bien. Si Caleb a rapidement vu que cette fille ne se sent pas vraiment dans son élément, ses remarques qui suivent le confirment. C’est aussi son taff de faire un peu de psychologie pour la détendre. Autant éviter pour les deux partis de passer un mauvais moment durant la phase questions/réponses. “Et alors, à part la tomate et le basilic, comment ça se passe ?” le sensation glacée restaient sur ses papilles. Ce que pointait la blonde comme étant un défaut, c’est au contraire cette simplicité qui à l’air de changer la donne. “Vous… opérez d’une façon particulière ?” Il n’est après tout pas journaliste culinaire, ne possède pas les termes techniques. Il se redresse. Espère ne pas avoir de la soupe partout sur les coins de la bouche. Par précaution, il prend soin de tapoter cette dernière avec une serviette, ce qui lui donne sans doute un air un peu précieux. Sur le moment, ça ne lui traverse pas l’esprit. “Ok Cassandra, on va commencer. Enfin, poursuivre. Enfin, je switcherais sans doute des questions dans l’interview. Bref.” Trop s’expliquer, c’est souvent le début des problèmes. Comme il a oublié la sérieuse recommandation de son interlocutrice. Il va vite comprendre probablement qu’il n’aurait pas dû la nommer Cassandra. “Il y a sans doute eu un procédé de création. Comment a germé l’idée ? Comment avez vous pensez à la mettre en place ensuite ?” Sur cette question, Caleb attrape sa tasse de café, tout en se disant qu’il n’a jamais fait de repas aussi original.
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MessageSujet: Re: (Caleb) - Good Morning Bronx !    (Caleb) - Good Morning Bronx !  EmptyLun 27 Aoû - 21:03

Caleb &
Cass

Good morning Bronx !
Cass est une serveuse en or, enfin ce n’est pas tout à fait la vérité. Jeune femme consciencieuse et bosseuse, elle fait ce métier depuis assez longtemps pour avoir l’habilité nécessaire aux cabrioles des serveurs devant transporter plusieurs plateaux sur chaque bras pendant plus de neuf heures d’affilées sans fatiguer et sans se départir du sourire de tout bon commerçant. Sauf que voilà, le sourire n’est pas une mince affaire pour la demoiselle qui doit faire des efforts monumentaux pour ne pas envoyer promener la moitié des clients prétentieux qui se croient tout permis, notamment critiquer le Diner ou imiter des vieux films d’un air moqueur. Mais le journaliste – Caleb Mcguire, ça y’est elle a retenu le nom de famille – ne paraît pas être de ce genre là et se conduit comme le plus poli des invités. Alors pour lui, elle est tout sourire et candeur – enfin faut pas exagérer non plus – et acquiesce avec gentillesse lorsqu’il demande les deux soupes en plus du café. Tout est offert par la maison, mais pour un article dans le journal, elle ne va pas faire la difficile, ordre du patron. « J’espère que vous aurez assez de place pour deux soupes. » Dit-elle tout de même un peu taquine, il faut dire que ces soupes froides ne caleraient pas un petit enfant de trois ans, alors un homme de sa stature, n’en parlons pas. « Et si vous voulez vous rajouter du travail c’est pas moi qui vais vous en empêcher ! » Après tout, ce n’est pas son affaire à elle s’il a envie de pondre des pages entières sur des soupes froides.

Lorsqu’elle revient avec sa soupe et son petit commentaire acidulé, il répond du tac au tac et un léger rire vient égayer ses traits encore un peu trop enfantins à son goût, toujours atténués par le maquillage qu’elle porte sur son visage. Plus les invités pensent qu’elle est âgée, moins elle se fait embêter, et plus les pourboires doublent. D’une pierre deux coups comme on dit. « Je vais de ce pas nettoyer la salle alors, manquerait plus que vous tombiez sur les rats qui y vivent. » Cass se prend au jeu, peut-être un peu trop, avec ce regard sérieux comme lui mais la petite étincelle qui scintille dans ses iris de jade. Avec appréhension, elle le regarde inspecter sous toutes les coutures cette soupe qui ne paie pas de mine, et si elle est tout à fait franche avec elle-même, elle a des papillons dans le ventre. Mais pas ceux qui font du bien, les papillons de l’anxiété qui grattouillent et semblent lui grignoter les intestins. Sauf qu’elle n’est pas tout à fait honnête et refuse de voir que ces deux créations sont ses bébés du moment et que toute critique négative serait reçue comme un coup de poing en plein dans l’abdomen. C’est pour ça qu’elle meuble le silence tandis qu’il goûte le fin mets. Le journaliste ne semble pas s’en formaliser, et prend les devants, ça se voit tant que ça qu’elle n’est pas à l’aise ? Sans aucun doute, se dit-elle alors que les grains de sucre sont définitivement oubliés. Toute concentrée à la question, elle réfléchit longuement, devient pensive, le regard dans le vague et la moue … dubitative. « Je ne sais pas si je pourrais vous répondre. » Fait-elle après un moment, toute cette attente pour cela. Elle ne peut pas s’arrêter là-dessus. « C’est-à-dire que quand je fais la cuisine, je teste beaucoup de recettes. J’ajoute des ingrédients, et goûte beaucoup ce que je prépare. Si je vois que le mélange ne convient plus, je repars à zéro et recommence. Bien sûr, il n’y a pas que la tomate et le basilic, il y a du fromage aussi, le tout étant d’en mettre juste ce qu’il faut pour ne pas gâcher le reste du plat et… Pardon je m’emporte. Ce n’était peut-être pas la question de départ ? » Et voilà qu’elle s’emmêle elle-même, et qu’une teinte rosée vient colorer ses oreilles, Cass elle savait que c’était une mauvaise idée de faire cet interview. Elle n’est pas dans son élément. Pas du tout.

La serveuse le voit qui tapote sa bouche, elle le sent tout gêné tout d’un coup et la phrase qui suit semble confirmer ses dires. Il n’a pas l’air dans son élément. Et c’est pile ce qu’il lui faut pour se détendre à nouveau. S’il sait aussi peu ce qu’il fait qu’elle, Cass n’a aucune raison de s’inquiéter. Elle en oublierait presque qu’il l’a appelée par son prénom. Presque. Mais faut pas déconner. La jeune femme tique et répond du tac au tac, pas agressive mais assez fermement. « Cass, pas Cassandra, c’est important. Ou Mademoiselle Moore, si ça vous embête de m’appeler par ce diminutif. » Elle ne sait pas réellement si elle apparaît comme une femme froide ou bizarre tout d’un coup, et étrangement pour une raison qu’elle ne peut nommer, espère que non. Elle hoche la tête ensuite en comprenant mieux la question de tantôt. « Tout à fait. Le premier processus, c’est de toujours observer, les gens, l’époque, en l’occurrence, la météo. Avec la vague de châleur, j’ai eu envie de manger frais, sauf que les salades ça va deux secondes mais je n’en pouvais plus, de vous à moi je suis pas très fan des sauces vinaigrettes. C’est là que j’ai commencé à boire beaucoup de cafés glacés, et je crois que c’est comme ça que m’est venue l’idée. » Tout en parlant, Cass se ressert dans sa tasse et reprend une gorgée. Elle oublie tout le reste quand elle parle de sa passion, mais jamais le café. « Ce qu’on peut faire avec le café, on peut le faire avec la soupe. Bien sûr, rien d’original jusque-là. Mais il était hors de question d’acheter des soupes froides dégoûtantes au supermarché. Du coup, j’ai pris les ingrédients que j’avais dans mon potager, j’en ai achetés quelques autres et j’ai commencé à expérimenter. J’ai sans doute mangé une dizaine de soupes froides avant d’arriver à celles que vous avez dans vos bols. » Elle ne dit pas qu’elle a compté et qu’elle en a préparé 37 avant d’arriver à ces deux soupes. Ni que son potager est un petit carré dans sa minuscule terrasse du Bronx. Ceux ne sont pas des informations qu’il souhaiterait avoir, c’est sûr. Elle se contente de le fixer, avec ses grands yeux un peu déroutés. C’est bien ça qu’il voulait savoir ?

Pando
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MessageSujet: Re: (Caleb) - Good Morning Bronx !    (Caleb) - Good Morning Bronx !  EmptyDim 2 Sep - 20:57

Hormis parce que cela fait partie intégrante de son métier, Caleb aime observer les gens. L’air de fausse désinvolture, tout ce qu’il y a de calculé chez les adolescents, la nonchalance du type qui fait mine de ne pas remarquer qu’il a les jambes bien trop écartées sur son siège dans le métro. Ces deux femmes dont l’une parle bien trop fort pour que cela paraisse naturel, et qui ne veut qu’une chose, qu’on puisse capter chaque mot de sa conversation. Et puis, il y a Cassandra. A mesure qu’elle se lance dans ses explications, ses traits changent d’expression, se détendent, et la commissure de ses lèvres devient plus naturelle. Ses yeux, qui au départ étaient sur le qui vive, s’illuminent avec passion. C’est quelque chose de particulier ça, la passion, on ne le capte pas toujours, et tout à coup, le journaliste se sent privilégié. N’importe quel ignorant ne remarquerait pas la subtilité. Un regard reste un regard, et peut au mieux exprimer la joie, la colère, la tristesse. C’est parce que les gens n’observent pas le visage dans sa totalité, c’est tout. Les pommettes rosies de la jeune femme se sont légèrement rehaussées, et sa langue déliée et pleine de vie ne peut exprimer que le partage de cette recette soit disant faite de rien, mais qui se compose de tout. Tout à coup, Caleb ne peut s’empêcher de la trouver belle. Mais heu, comme il pourrait trouver n’importe qui d’autre beau en de telles circonstances. Comme le patron de la blonde peut être. Oui, voilà. Bien qu’il ne sache même pas à quoi il ressemble. Mais oui, sans doute que ce serait pareil. “Hmmm ?” A son intonation, il sent que Cassandra lui a posé une question, alors que de son côté il s’empresse de rattraper son retard en prenant des notes. “Le fromage frais…” marmonne t-il, le nez plongé dans son carnet. “Non non, j’imagine qu’en plus, c’est là qu’on fait la différence entre un bon plat, et un mauvais.” C’est vrai qu’il a du mal à se rendre compte. Mais il essaye. De son côté, il est loin d’être très bon cuisinier et plutôt que de recommencer comme le suggère son interlocutrice, il se contente du raté qu’il a dans son assiette, comme une malédiction.

Il a d’autres questions qui lui viennent à l’esprit mais préfère les garder pour plus tard, peut être, il verra. Il aime la tournure que prend cette interview, car peu à peu, le côté guindé tend à s’effacer, et c’est en général là que naissent les meilleurs papiers. Il a la sensation qu’ils sont comme deux amis qui ont du temps à rattraper. Trop. Le temps, ça aussi c’est un truc qu’il connaît bien, et tandis que l’espace d’un instant, Cass (il n’a plus le droit de se tromper sur son prénom maintenant) lui rappelle Lilith, il s’efforce de la chasser de ses pensées. Malheureusement, elle n’est jamais très loin. Il essaye de noyer le poisson comme il le peut après s’être fait plus ou moins réprimandé par la serveuse, ce qui a le mérite de lui faire vraiment enregistrer l’info sur son prénom. Voilà qu’elle recommence. Il a un petit sourire. Comme Caleb, cette dernière s’accroche à ce qui semble invisible à l’oeil nu, et tout à coup, c’est idiot, il se sent proche d’elle. Il prend bien garde à mettre dans un coin de son carnet, la comparaison entre le café et la soupe froide, même s’il n’est pas sûr de la réutiliser. Il préfère la garder pour lui. Elle n’en dit plus qu’il ne l’espère, et paradoxalement, se sentirait bête à l’idée de lui poser les questions clichés qu’il a en réserve. “Un jardin dans New York, on ne l’entend pas tous les jours !” à moins qu’elle ne vive en dehors de la ville, mais cette éventualité paraît improbable, car trop compliqué en termes de logistique. “Vous cultivez de tout ?” Il a déjà dans l’esprit de pouvoir faire un enchaînement dans son article, alors toutes les informations sont bonnes à prendre. Il a terminé une soupe, il ne va surement pas manquer d’engloutir l’autre. “Ca a semblé évident pour la direction de mettre ces recettes à la carte, ou il a fallu batailler pour obtenir gain de cause ? On se dit parfois, à tort peut être, je n’en sais rien, que certains sont un peu frileux à l’idée de se faire voler la vedette.” Est-ce qu’il y a anguille sous roche ? C’est elle qui fait l’interview, mais est-ce que son boss est un gars véreux qui se fait de l’argent sur son dos ? Après tout, ça ne le regarde pas. Mais n’empêche. Il se pose la question. Il ne le lui demande pas.

Il en profite pour l’observer à la dérobée, tandis qu’il prend une pause dans son écriture pour savourer son deuxième plat. Pas question de faire du gaspillage, surtout quand c’est si bon. Et justement. Est-ce que ce genre de soupe à sa place dans un petit diner de quartier sans prétention, quand il la voit plutôt dans un menu de grand restaurant ? Il n’est pas critique gastronomique, même s’il compte faire des éloges dans le Daily Duck, il sait malheureusement que ça ne risque pas de changer la face du monde parce que tout le monde se fout de ce journal. Ce n’est pas avec ça que la vie de Moore va basculer. Il trouve une façon diplomatique de tourner en questions, ce qui le turlupine. “Quelle est la prochaine étape ? Trouver des nouvelles recettes révolutionnaires ? Trouver une place dans un restaurant huppé de la ville ? Ou peut être se mettre à votre compte ?” Plus il en apprend à son sujet et sa cuisine, plus cette fille détonne dans le paysage. Quelque chose ne va pas. mais quoi ?
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