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 (Léo et Nathan) Law time.

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MessageSujet: (Léo et Nathan) Law time.    (Léo et Nathan) Law time.  EmptyMar 28 Aoû - 23:00

Lorsqu’il avait su qu’il allait devenir père, Léo n’avait pas sauté de joie. Il ne s’était jamais imaginé père et il n’avait jamais voulu d’enfant. Il ne détestait pas ça, mais comme énormément de chose, il n’en voyait pas l’intérêt. Quand son ex lui avait appris être enceinte, il s’en était voulu. Bizarrement il ne lui en voulait pas à elle, en même temps, elle était droguée la plupart du temps donc elle ne se rendait pas vraiment compte de ce qu’elle faisait. Son premier réflexe avait été de faire un test pour savoir s’il n’avait eu aucune maladie de sa part puis il avait parlé de la situation sa mère.

Son ex ne pouvait pas garder l’enfant et les services sociaux comptaient placer le petit garçon à l’adoption. Il faut dire qu’il n’était pas gâté entre un père ex-taulard et une mère complètement camée. Mais pour la première fois de sa vie, Léo avait ressenti le besoin de se battre pour quelqu’un d’autres que lui. Cette enfant était peut-être sa rédemption, sa clef pour devenir quelqu’un de meilleur. Il n’en savait rien, mais il avait espoir de rester sur le droit chemin notamment pour sa mère qui pleurait à chaque condamnation.


Léo était un vrai fils à maman, sa mère était tout son monde. Elle l’avait élevée seule en accumulant plusieurs boulots et il devait admettre qu’elle avait été géniale. Il n’avait pas manqué d’affection pendant son enfance, tout le reste manquait, mais pas l’affection de sa mère. Elle l’avait également poussé à assumer cette paternité e il ne la remercierait jamais assez.

Il avait engagé un avocat Nate pour le défendre et après des mois de procédure, il avait récupéré son fils. L’enfant lui apportait un bonheur qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Il l’avait appelé Priam comme un roi, comme un guerrier. Ce prénom allait bien au petit garçon qui était véritablement le roi dans le cœur de sa grand-mère qui était prête à tout pour faire son bonheur, il faut dire que le gamin n’était pas moche. Il manipulait son monde grâce à sa bouille d’enfant sage obtenant presque tout ce qu’il voulait.

Léo était un père plus strict, il ne voulait pas que son fils fasse les mêmes erreurs que lui. Il savait que certains comportement était dans les gênes et il voulait éviter que son fils se retrouve camé ou en prison pour trafic de faux papiers. C’était aussi pour ça qu’il avait arrêté toute activité illégale et aussi pour ne pas perdre la garde de son fils. Il savait qu’un séjour en prison l’empêcherait de garder son fils alors il restait droit résistant à l’argent facile.


Il avait d’ailleurs rendez-vous avec son avocat pour la garde de son fils, fils qu’il avait dû emmener vu qu’Elisabeth travaillait et qu’il ne pouvait pas prendre une gardienne. Il avait encore de belles économies dans des paradis fiscaux et dans diverses cachettes. Mais personne ne connaissait l’existence de cet argent, de l’argent qui provenait d’une activité illégale. Donc si la justice ou le fisc avait eu connaissance de cet argent, il n’aurait pas pu acheter son appartement et subvenir aux besoins courants de son enfant. Aux yeux de la loi, il n’était pas riche alors il avait des aides pour pouvoir payer son avocat, ce qui l’arrangeait bien. Il arriva finalement devant le cabinet écoutant son fils qui lui racontait une histoire avant de relever la tête et de voir son avocat en face de lui. Bonjour maître. Comment allez-vous ?
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Nathan Gardner
Nathan Gardner

- MESSAGES : 103
- NOMBRE DE RPS : 15
- ARRIVÉ·E LE : 18/07/2018
- PSEUDO : Charlotte / Bohemian Rhapsody
- AVATAR : Matt Bomer
- CRÉDITS : (c) class whore stuff (ava)
- ÂGE : 37 ans
- STATUT : Marié à Alejandro
- QUARTIER : Staten Island
- OCCUPATION : Avocat, diplômé de Yale

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MessageSujet: Re: (Léo et Nathan) Law time.    (Léo et Nathan) Law time.  EmptyVen 31 Aoû - 14:37

La pile des dossiers sur son bureau commence à boucher la vue de Nate sur le reste de la pièce. Le travail, il n'en manque très certainement pas, et comme toutes les périodes de rentrée, les urgences à traiter s'empilent. Il déteste ces longues semaines où tout devient urgent. Où il faut composer avec les nouveaux dossiers, les anciens clients qui reviennent parce qu'ils ont commis leur énième bêtise, ceux qui attendent de ses nouvelles en prison, ceux qui ont besoin de conseils, ceux qui ont peur. Il déteste ces instants passés dans les couloirs du tribunal, à attendre que son tour vienne alors qu'il pourrait être en train d'écumer les tâches qu'il lui reste à faire pour rentrer plus tôt chez lui. Nathan adore son métier ; avocat, il a voulu l'être dès qu'il a été en âge de prendre une décision. Rien de trop original là-dedans, un cliché comme un autre qui couve la vocation des uns et des autres, l'envie de rendre la justice, ou plutôt, de l'aider à être rendue ; une justice juste, pas celle des riches, pas celle des forts.

Celle qui vous permet de regarder un homme qui a commis des actes hors la loi en lui disant que tout le monde fait des bêtises une fois dans sa vie, et que malheureusement, les bêtises des uns sont parfois moins pardonnables que les bêtises des autres. Celle qui vous permet de l'aider à cuver, à passer à autre chose. Celle qui vous laisse vous tenir à côté des innocents, aussi, parce qu'ils existent, ceux-là même que l'on traîne dans une procédure judiciaire longue et douloureuse, que l'on exhorte devant un jury populaire, que l'on réprimande de grands principes dans une salle d'audience pleine à craquer alors qu'ils n'ont rien fait de ce qu'on leur reproche.

La grande et belle justice n'est pas celle que l'on pratique dans l'urgence des chaudes journées de la fin de l'été. Il n'y a rien de beau à cette justice là ; elle est déprimante, angoissante, fatigante. Elle vous donne envie d'arrêter, de rentrer chez vous en oubliant que le monde a continué de tourner quand vous n'étiez qu'en train de profiter de quelques semaines de vacances.

Elle vous rappelle que les gens continuent à faire des bêtises, que les juges continuent à condamner, que les prisons continuent à s'ouvrir, que les employés continuent à se faire virer, les couples à divorcer, les enfants à déprimer, à disparaître, à être abandonnés.

Mr Gardner ?

Une fois le tire brutalement de ses pensées. Il relève la tête, abandonne son stylo, et offre un sourire agréable à son assistante, qui se tient dans l'encadrement de la porte, un carnet de notes à la main.

Mr Brown est arrivé, et j'ai fait partir la requête comme vous me l'aviez demandé.

Il la remercie, se redresse, s'étire un peu et met de l'ordre dans son bureau avant de remettre sa veste qu'il avait quittée. Puis il accueille Mr Brown, qu'il a aidé à récupérer la garde de son fils - avec succès. Il est d'ailleurs accompagné du petit garçon.

Bonjour, il lance, en lui serrant la main. Installez-vous, je vous en prie, il lui intime en souriant. Je vais bien, merci. Et vous ? Tout se passe bien ?
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MessageSujet: Re: (Léo et Nathan) Law time.    (Léo et Nathan) Law time.  EmptySam 1 Sep - 23:48

Mener un combat n’avait pas été son envie, il n’aimait pas descendre dans les rues et hurler des slogans révolutionnaires. Il était quelqu’un de discret, pas quelqu’un qui se laissait faire pour autant. Il savait se battre lorsque c’était nécessaire et défendre ses propres droits. Mais c’était l’un des côtés négatifs de Léo, il défendait ses droits, pas ceux des autres parce qu’il n’en avait rien à faire. Il savait se faire respecter et c’est tout ce qu’il voulait. Il avait appris à se battre lorsqu’il avait eu son fils pour la première fois dans ses bras. La mère était une toxico donc les services sociaux lui avaient tranquillement annoncé que son fils qu’il avait encore dans les bras allait être placé en adoption.

Pour la première fois de sa vie, Léo avait ressenti l’envie de se battre pour autre chose que lui-même. Et c’est ce qu’il avait fait en engageant un avocat, il n’avait pas énormément de moyen. Mais heureusement il y avait des associations qui l’avaient aidé et l’État avait payé une partie de la facture. Il ne savait pas pourquoi cet avocat avait accepté de prendre son dossier, il n’avait pas les moyens de le payer et son dossier n’était pas le cas le plus intéressant.


De toute façon, il n’avait aucune confiance dans la justice, dans les avocats et encore moins dans les flics. Tout ce joli petit monde bossait pour leur propre intérêt et l’argent menait tout ce petit monde par le bout du nez. Léo avait pris cinq ans parce qu’il n’était pas un fils de et parce qu’il n’avait pas des millions à mettre en frais de justice.

Mais c’était bien connu, il y avait la justice des pauvres et celle des riches. Il suffisait de voir les moyens déployés lorsqu’un enfant de riches mourrait et ceux déployés lorsqu’un enfant des quartiers pauvres décédait. L’enquête et surtout les moyens n’étaient pas les mêmes surtout s’il s’agissait en plus de l’enfant d’une célébrité ou d’une personnalité politique. Il trouvait ça dégueulasse et il n’avait aucune confiance en la justice pour cette raison. Pourquoi faire confiance à des gens qui te traitaient différemment selon ta condition sociale. Enfin Léo ne préférait pas penser à ça, il allait sagement attendre son avocat en compagnie de son fils. D’habitude il faisait attention à ce que son fils pouvait entendre, mais là il n’avait pas eu le choix.


Son avocat finit par arriver et lui serra la main avant de le laisser s’installer. Je vais bien tout comme mon fils. J’ai reçu ce papier chez moi, je ne comprends pas ce que votre justice me veut encore. Il sortit le papier de sa poche avant de le poser devant l’avocat ne rajoutant rien de plus. Son fils était pour le moment sage et il faisait rouler sa petite voiture sur le peu d’espace qu’il y avait sur le bureau. Léo ne comprenait pas comment on pouvait accepter autant de boulot, mais ce n’était pas vraiment son problème. Il préféra se concentrer sur ce que voulait dire la lettre. Vous comprenez quelques choses ? Il n’y a pas un moyen qu’ils arrêtent de me harceler ? Il parlait des services sociaux, des flics, des juges et de tout ce bordel qui lui envoyait des courriers pour un oui ou pour un non.
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Nathan Gardner
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MessageSujet: Re: (Léo et Nathan) Law time.    (Léo et Nathan) Law time.  EmptyDim 23 Sep - 15:03

Il se demande, parfois, ce qu'il en pense, de ce système étrange qui constitue à classer les gens selon qu'ils sont innocents ou coupables. L'absence de juste milieu, la plupart du temps, s'explique par un dossier où les charges sont suffisantes, où un homme avoue, à la barre, avoir tué une gamine, avoir volé une grand-mère, avoir insulté un flic. Dans ces cas-là, il ne peut pas y avoir de milieu. L'homme qui avoue est nécessairement coupable. Il mérite nécessairement une condamnation. La condamnation sera plus ou moins forte en fonction de critères qui dépassent toute objectivité ; la violence d'un acte entraîne une condamnation autrement plus sévère, d'office. Même si elle peut, parfois, être excusable - un geste de désespoir, de protection, un geste non réfléchi. Un instant d'absence. La condamnation sera aussi plus élevée selon les origines de la personne qui est jugée - et cela recoupe un nombre incalculable de critères. Pas seulement les origines ethniques. L'origine sociale, aussi. Les juges professionnels, comme les jurés populaires, auront toujours tendance à considérer qu'un homme pauvre est plus dangereux qu'un homme riche. Aucune logique là-dedans.

Toujours est-il que le combat est plus difficile pour certaines personnes que pour d'autres ; c'est comme ça. Il faut s'y faire, aussi injuste l'idée soit-elle. La combattre, peu à peu. Essayer de remporter de minuscules victoires qui vont avancer les choses.

Nate attrape la lettre, et jette un oeil au petit garçon assis sur la chaise à côté de son père. Il ne peut s'empêcher de sourire - ni même de songer à quel point il aimerait être père, lui aussi. Une question qui n'est jamais abordée, un tabou de plus dans sa relation avec Alej.

C'est une visite de routine, il explique en reposant la lettre sur son bureau et en glissant ses lunettes sur le sommet de son crâne. Ils vont venir chez vous, vérifier que tout va bien avec votre fils. Ils vont vous entendre tous les deux, et ensuite ils dresseront un rapport qu'ils enverront au juge qui est chargé de suivre votre affaire et l'éducation de votre fils. Il n'y a aucune raison pour que cette visite se passe mal - et une fois le rapport déposé, nous serons convoqués à une audience. Si tout est positif, vous n'entendrez plus jamais parler d'eux.

Il offre un sourire qui se veut réconfortant, mais il sait à quel point il peut être pénible de se voir imposer ce contrôle permanent d'un droit qui devrait pourtant être des plus naturels.

Je sais que c'est pénible. Mais ils le feraient pour n'importe quel enfant. Ils cherchent juste à vérifier que la décision qu'ils ont prise est bien la meilleur dans l'intérêt de ce petit bout de chou.

Il a baissé un peu la voix, offre un sourire pour tenter d'apaiser l'injustice que Mr Brown ressent peut-être en cet instant.
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MessageSujet: Re: (Léo et Nathan) Law time.    (Léo et Nathan) Law time.  EmptyMar 2 Oct - 16:12

Avoir confiance en la justice de son pays était un contexte flou à comprendre pour lui, il ne voyait pas les raisons qui poussaient un juge à condamner quelqu’un à plusieurs années de prison. Surtout que la justice n’était pas la même pour tout le monde, c’était peut-être ce côté de la justice qui le dérangeait le plus. Bien entendu, il voulait que les violeurs ou les pédophiles soient jugés et punis à des peines de prison extrêmement forte. Mais un voleur qui volait un riche sans tuer personne ou sans commettre de dégât avait parfois plus d’années de prison qu’un homme ayant détourné de l’argent pour un fond humanitaire qui aurait pu sauver des milliers d’enfants.

La justice était une justice de riche et de blanc et ça, il l’avait compris à force de passer devant des juges. Il n’avait pas non plus une bonne vision des avocats, même du sien. Si on y réfléchissait bien, les avocats n’étaient que des pantins, ils ne pouvaient prendre aucune décision. Certains avocats prenaient les dossiers à bras le corps et défendaient leurs clients avec leurs tripes. Mais la plupart s’inquiétaient juste de savoir si leurs honoraires allaient être payés et pensaient déjà à la prochaine voiture qu’ils allaient s’acheter.


Pour ses deux procès, il avait bénéficié d’un avocat commis d’office. Pour le premier procès, il ne faisait pas de doute que l’avocat avait juste été là parce qu’on lui avait demandé. Pour son deuxième procès, il avait eu Nate qui avait mis un peu plus de cœur à l’ouvrage. L’homme était peut-être un meilleur comédien, enfin il avait l’air de prêter attention au peu de chose que lui racontait Léo, mais ce dernier ne lui faisait pas confiance. Il n’était pas à l’aise dans ce bureau et les paroles de son avocat ne le rassurèrent pas vraiment. Dans votre monde peut-être, dans le mien non. On trouvera toujours un détail qui n’ira pas.

Et ce qu’il disait était vrai, son avocat devait habiter une jolie maison avec jardin. Léo élevait Priam dans un immeuble qui n’était plus de toute première jeunesse et le seul coin d’herbe était les pots d’herbes aromatiques que sa mère faisait pousser sur la fenêtre de la salle de bain. Léo n’osa même pas songer au parc de jeux un peu plus loin, il n’emmenait jamais Priam là-bas. Sauf s’il voulait lui faire un cours sur les toxicos qui pullulaient et qui laissaient traîner leurs seringues un peu partout.

Donc non, il ne vivait pas dans un quartier sympa et il se demandait si son avocat y avait déjà mis les pieds. Vous connaissez mon quartier ? Question de politesse, mais aussi une question qui lui permettait d’analyser son interlocuteur et la raison qui le poussait à défendre quelqu’un comme lui. Il n’avait pas vraiment la tête d’un mec étant née dans des quartiers difficiles ou ayant connu la violence.
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