(Alcibiade Et Léo) Bad boy

Passé des nuits blanches à faire la fête, prendre de la drogue ou finir ivre mort sur le trottoir n’avait jamais été le style de Léo. Il n’avait jamais été trop fête, boîte de nuit ou tous autres endroits bruyants. Il préférait les soirées entre amis devant un bon match de foot ou un film, une bière à la main et une part de pizza dans l’autre.

Il n’était pas très sociable, il n’aimait pas la foule et il préférait rester discrètement dans son coin. Il ressentait plus de plaisir en lisant un livre qu’en faisant la fête jusqu’à plus d’heure. Léo n’était pas un intello pour autant, il n’avait jamais été particulièrement doué à l’école, encore une fois, il était l’enfant qui restait dans un coin. Il avait toujours eu des moyennes correctes sans se fouler, n’ayant aucune envie d’étudier ou d’apprendre un texte par cœur.

Il n’avait pas été comme les jeunes de son âge et encore maintenant il n’était pas comme les vieux de son âge. Heureusement Priam lui avait redonné un semblant de normalité, parce que le bilan n’était pas glorieux. Presque la cinquantaine, faisant le job de serveur, aucun diplôme, un appartement qu’il partageait avec sa mère.


Quoiqu’il était fier de vivre avec sa mère, elle l’avait élevé seule et elle n’avait pas compté ni son temps, ni son argent. Il se voyait mal habiter un appartement potable et la laisser sa mère dans l’ancien. Là où il habitait n’était pas le temple du luxe, mais il n’y avait pas d’humidité, pas d’insalubrité. C’était déjà ça, même s’il pouvait entendre son voisin se curer le nez. Il vivait assez tranquillement, une fois qu’il avait couché son fils, il pouvait se mettre devant la télé avec une bière. Sa mère étant déjà au lit, elle n’avait plus l’âge de travailler la nuit. Léo lui interdisait de prendre un travail de nuit, malgré les fins de mois difficile.

Enfin s’il cumulait son salaire de serveur et les aides qu’il percevait, il arrivait à vivre correctement s’il ne faisait pas d’écart.  Bien loin de son train de vie d’avant, sa seule folie était d’utiliser l’argent qu’il planquait pour payer des vacances à sa mère et à son fils, une vie pas vraiment glamour en somme. Mais au moins il ne risquait pas la prison, après à voir combien de temps il allait supporter cette vie. Il songea à tout ça en regardant un film tranquillement installé sur son canapé, une bière à la main et les pieds sur la table basse.


En entendant la sonnette, il mit son film sur pause avant d’aller ouvrir. Si la personne faisait trop de bruit, elle allait finir par réveiller tout l’immeuble vu qu’il était deux heures du matin. Ce que ne souhaitait pas Léo qui ne voulait pas d’emmerdes. Il eut la surprise de trouver un ami derrière la porte, un ami complètement bourré. Salut, tu sais que tu n’as plus l’âge de boire autant ? J’espère que tu portes une couche, je ne voudrais pas assister à cette vision d’horreur. Il lui fit un léger sourire avant de lui faire signe de passer pour s’installer sur le canapé. Tu fais quoi ici ?

Léo avait arrêté les trafics depuis sa dernière condamnation, ce n’était pas simple tous les jours. Son ancienne vie lui manquait, le train de vie qu’elle lui apportait et cette sensation de danger, mais d’excitation en même temps. Ce mélange de peur et de plaisir était juste une véritable drogue et Léo adorait ressentir ça.

L’autre côté positif du métier était qu’il gagnait énormément d’argent lui permettant de se payer presque tout ce qu’il voulait. A l’époque, il avait fait beaucoup de réserve ne jetant pas son argent par les fenêtres. Il avait encore une bonne partie de cet argent planquée, mais il devait rester discret pour ne pas se le faire saisir et surtout pour pouvoir en faire profiter son gamin et sa mère plus tard.

Il voulait donner une chance à son enfant, celle qu’il n’avait pas eue lorsqu’il avait quitté le lycée. Il n’en avait jamais voulu à sa mère d’être pauvre et de ne pas avoir les moyens de lui payer les baskets à la mode. Elle n’avait pas choisi cette situation et elle s’était saigné pour qu’il puisse avoir à manger tous les jours dans son assiette et un toit sur la tête qui le maintenait plus ou moins au chaud.


Son géniteur avait pris la poudre d’escampette en apprenant qu’Elisabeth était enceinte et la mère de famille ne l’avait plus jamais revu. Léo non plus, il avait grandi sans père et sans aucune présence masculine à la maison. Sa mère travaillant bien trop pour avoir le temps de s’occuper de sa vie sentimentale. Elle passait le rare temps libre dont elle disposait avec Léo, essayant de l’éduquer au mieux. Elle avait superbement bien réussi, certes il avait fait deux séjours en prison, mais il n’était pas un mauvais gars. Il se moquait de pas mal de choses, mais il n’était pas méchant. Il savait gérer son argent, il était généreux et il ne cherchait pas les ennuis.


Il avait fini en prison parce qu’il était née du mauvais côté. Du côté de ceux qui galéraient toutes leurs vies pour joindre les deux bouts, ceux qui n’étaient pas née avec une cuillère en or dans la bouche. Ceux qui connaissaient la valeur de la vie et qui ne pouvait pas se payer de grande université. Le cercle vicieux de la pauvreté, c’était que les gens pauvres ne pouvaient pas se payer de grandes universités et qu’ils finissaient par être pauvre à leur tour. Léo voulait casser ce cycle et c’est pour cette raison qu’il gardait de l’argent de côté. Quand on voyait le prix d’une année à Harvard, il préférait garder son argent.


Il songea à tout cela en voyant l’un de ses amis débarquer bourré chez lui. Il avait travaillé avec lui par le passé et il était content de le revoir. Ils n’avaient pas exactement le même mode de vie et la réflexion de son interlocuteur lui fit lever les yeux au ciel. Il savait très bien qu’Alcibiade n’approuvait pas son choix de vie, mais il ne regrettait rien.

Il le regarda curieusement lorsqu’il lui parla de le kidnapper, parce qu’en plus d’avoir débarqué à deux heures du matin, il s’attendait à ce que Léo le suive dans sa soirée ? Tu espères vraiment que je te suive ? Tu sais que j’ai un gamin non ? Et vu ton état je viens d’hériter d’un adolescent. Il poussa un soupir en prenant la fiole la portant à son nez pour savoir ce qu’il y avait dedans. Je te propose une bière et une pizza si tu veux, tu dois décuver.

Il posa la fiole dans la cuisine avant de tendre une bière à son ami et de le pousser sur le canapé. Tu vomis par terre, je te mets la tête dedans. Et Léo était sérieux, il n’avait aucune envie de ramasser du vomi, ni de bouger. De toute façon, il ne voulait pas abandonner son fils surtout qu’il allait bientôt se lever. Le petit faisait des nuits parfaites, mais il restait un enfant. Donc il se levait généralement vers six ou sept heures du matin.

Son ami semblait vouloir lui imposer sa volonté d’aller faire la fête, ce que ne comprenait pas Léo. Il n’aimait pas particulièrement le bruit et la foule et il valait mieux qu’il ne s’approche pas trop près des casinos et plus généralement du monde de la nuit. Il ne voulait pas replonger dans l’illégalité, parce que s’il se faisait à nouveau chopper, il n’allait plus en prendre pour cinq ans, mais au moins pour vingt ans. Ce dont il n’avait pas vraiment envie, il avait déjà passé assez de temps comme ça en prison et l’endroit n’était pas le plus accueillant du monde. C’était de la survie en prison, uniquement de la survie. Il n’y avait pas vraiment d’amitiés, c’était des partenaires de survie.


Il fallait se mettre avec la bonne personne pour ne pas devenir le souffre-douleur de la prison. Il y avait toujours un souffre-douleur et Léo avait toujours fait en sorte que ce ne soit pas lui en créant des alliances notamment. Il s’entendait bien avec son camarade de cellule, un lien s’était créé entre eux après quelques années passées à supporter cette galère. Léo étant quelqu’un de fidèle autant en amour qu’en amitié, il rendait encore régulièrement visite à ceux qui avaient partagé sa peine et qui étaient encore coincés derrière les barreaux.

Toi tu as des enfants ? J’espère qu’ils sont prêts psychologiquement ou qu’il ne compte pas sur toi. Sinon nous ne sommes pas dans la merde. Tu me diras ça ne m’étonne pas, dès qu’il y a un trou tu vas dedans. Il fit un léger sourire à son ami, au fond, il l’aimait bien. C’était un vieux qui ne voulait pas grandir et qui avait la maturité d’un gosse de quatre ans. C’était chiant, mais Alcibiade était assez marrant sans le vouloir. Déjà son habitude de draguer et de coucher avec tout ce qui bougeait prêtait à sourire et au fond Léo n’était pas surpris qu’Alci soit déjà papa.

Il ne devait pas connaitre les préservatifs, bien trop fou avec son sexe en folie. Heureusement il ne l’avait jamais sorti devant Léo, qui allait se retenir de lui faire la remarque connaissait le phénomène. Il poussa un soupir en voyant qu’Alcibiade n’avait pas l’air de vouloir rester calme, s’il continuait ainsi, il allait réveiller tout l’appartement. C’est devenue de l’eau bénite, essaye, tu finiras peut-être par créer un miracle. Il se posa à côté de son ami avec également une bière à la main remettant son film d’action qu’Alci avait interrompue sans le savoir. Tu as intérêt, on prend où des pizzas à deux heures du matin ? Léo n’en savait rien, il n’avait pas l’habitude de faire ce genre de chose.


Il n’avait pas réagi lorsque Alciabe lui avait dit qu’ils iraient ensuite à la fête, Léo ne se laissait faire par personne et il savait très bien qu’il ne céderait pas. Il avait déjà piqué les clefs de son ami, histoire qu’il ne parte pas complètement bourré. Il allait le garder à la maison sous surveillance et demain la mère de Léo allait s’occuper de lui. Sa mère s’occupait toujours des âmes en peine et même si elle n’avait pas grand-chose, elle trouvait toujours le moyen d’inviter quelqu’un à sa table. Elle était une mère de substitution pour beaucoup de gamins ou de gamine qui venait régulièrement manger ou passer la nuit chez Léo.

Tout le monde n’était pas fait pour être père, c’était le cas d’Alcibiade qui était certainement un père atroce. Il ne voulait pas d’enfant donc Léo plaignait les pauvres gosses qui allaient devoir supporter un père pareil. Il adorait son ami, mais ce dernier n’était vraiment pas un cadeau. L’adolescent avait eu des enfants, il fallait vraiment qu’il lui achète des préservatifs ou qu’il lui fasse subir une vasectomie dans son sommeil. Pour le bien-être de la terre, ce dont Alci n’avait pas l’air de se rendre compte vu qu’il parlait de pique-assiette ou de la chance qu’ils avaient de l’avoir comme père.

Pauvre gosse, ils ont hérité d’un ado attardé comme père. Et s’il te plaît, adopte le préservatif. Tu es déjà une calamité à toi tout seul alors je n’ose pas imaginer quand tu te multiplies. Ils vont trinquer au fait de ne pas te voir à leurs soirées. Parce que ce serait bien ton genre, squatter la soirée de tes gosses comme un adolescent rebelle. Léo lâcha un léger rire en donnant un coup d’épaule à son ami lui montrant qu’il rigolait. Enfin il ne rigolait pas pour tout, Al était vraiment une calamité.

Il leva les yeux au ciel lorsque son interlocuteur lui parla d’être sourcier. Tu es sourcier de la connerie oui. Un jour, tu vas la mettre au mauvais endroit à force de la dégainer comme un flingue. Tu seras en train de pleurer parce que ta précieuse est en mauvaise posture. Avoue que c’est ton anneau ? Léo n’arrêtait pas d’imaginer la scène et il ne pouvait pas calmer son rire. Il imaginait Alcibiade en elfe en train de parler à son entre jambes en l’appelant mon précieux. Bon son ami n’avait pas une tête d’elfe, mais Léo allait s’arranger pour qu’il porte le costume un jour.

Il leva les yeux au ciel lorsque Alcibiade transforma sa phrase sur les miracles. Ce sera un miracle le jour où tu sauras t’en servir correctement. Léo savait qu’Alcibiade n’était pas un mauvais gars au fond, il était juste immature et complètement insupportable. Mais il était un ami fidèle, même s’il n’approuvait pas le choix de vie de Léo. Léo qui ne regrettait rien, il ne voulait plus la vie en solitaire d’Al maintenant qu’il avait goûté à la vie de famille. Il laissa son ami le soin de gérer les pizzas ne relevant même pas sa phrase.

Son interlocuteur avait toujours eu une haute opinion de lui-même. Le brun se demandait si cette confiance en lui n’était pas un masque pour justement cacher un manque de confiance. Parfois il aurait aimé pouvoir rentrer dans la tête de la larve sur son canapé, mais il se rassurait en se disant qu’il finirait traumatisé à vie s’il venait à fouiller là-dedans.

Il but une gorgée de sa bière avant de regarder Alci qui venait de roter. On dirait son fils, sauf que ce dernier avait trois ans et qu’il savait même mieux se tenir. Il regarda son film tranquillement attendant la pizza avec impatience. Il ne mangeait pas de viande, ni de poisson, mais Al le savait et il avait fait attention en commandant. Enfin Léo lui avait rappelé, il ne voulait pas manger des cadavres n’en ayant que trop vu dans sa vie.

Être taquin faisait partie de l’ADN de Léo, il parlait peu et généralement il adorait taquiner ses amis. Il n’avait pas beaucoup d’amis, ce n’était pas le genre d’homme à avoir une cour autour de lui. De toute façon, lorsqu’il avait terminé en prison, bon nombre de ses amis lui avaient tourné le dos. Ce n’était pas vraiment bien vu de fréquenter un criminel, au moins cette épreuve lui avait permis de connaitre ses vrais amis. Mais il gardait des cicatrices de cette époque, il accordait moins sa confiance et il maintenait une certaine distance avec les gens. Il était froid avec ceux qu’il ne connaissait pas et taquin avec ceux qu’il connaissait.

Comme un masque qu’il portait en permanence. Mais parfois ce masque blessait les gens, comme ce soir avec Alcibiade qui se vexa suite à ses comparaisons. Léo n’avait pas voulu être méchant et il essaya de rattraper le coup sans savoir s’il allait y arriver. Je te taquine, tu sais bien que je ne te vois pas comme ça. Nous ne serions pas amis, enfin plus. Il poussa un soupir en songeant à son passé, parfois il regrettait ses actes. C’était difficile de perdre des gens que l’on aimait.


Découvrir que ces personnes étaient fausses ne rendait pas la séparation moins douloureuse. La douleur restait vive au début puis avec le temps, on apprenait à détester ces lâches et à accepter qu’ils n’aient jamais été honnêtes. Mais cela prenait un certain temps, c’était comme un deuil. Il fallait accepter que ce que l’on pensait être la réalité n’était en fait qu’un mirage. Une vaste supercherie qui venait d’éclater au grand jour. Léo se protégeait, cachait ses fêlures derrière des silences et des non-dits.

Adoptant l’image de quelqu’un de jovial avec ses proches, parfois trop comme maintenant. Je suis rassuré d’entendre ça, tu es comme un frère. Ce serait con de te perdre pour ça. Fait gaffe à ton cul quand même. Léo haussa les épaules retrouvant vite son habitude de se cacher derrière des taquineries. La prison lui avait appris qu’il ne fallait pas exprimer ses sentiments, qu’être fleur bleue n’était pas une bonne chose si l’on voulait survivre dans cet environnement rempli de loups affamés prêt à croquer la frêle brebis.

Il arrêta de songer à ses mauvais souvenirs en voyant Alci se lever restant les yeux comme deux ronds de flan. Il se leva rapidement attrapant le poignet de son ami. Excuse-moi, je ne voulais pas te blesser. Je ne pense pas ça de toi, je te taquinais juste. Il finit par le relâcher avant de rester debout en face de son interlocuteur. Il ne lui bloquait pas le chemin, Léo n’était pas le genre de personne à courir après les gens. Alcibiade était peut-être comme un petit frère, mais il n’allait quand même pas lui courir après comme un chien. Il avait trop de fierté et la meute de loups l’avait dressé en prison. Deux fois, bien assez pour laisser des traces, des marques dans la tête et dans le cœur.

Les paroles de son ami le vexèrent un peu, il n’était pas le genre d’homme à vomir sa frustration ou sa colère sur les autres. Il ne prenait personne pour son punching-ball et il ne comptait pas le faire. La prison l’avait rendu plus méfiant et moins confiant dans les relations humaines, mais ce n’était pas un mauvais bougre. Non, je voulais juste te taquiner comme je te l’ai dit. J’ai été maladroit. Léo ne rajouta rien de plus, il ne savait pas comment s’expliquer et surtout il n’était pas à l’aise à l’idée de s’ouvrir à son ami. Il savait que ce dernier n’allait pas l’abandonner et que sa crainte de voir les gens qu’il aimait partir était complètement irrationnelle. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher et il préférait se cacher derrière un masque.

C’était moins douloureux lorsque l’autre partait si l’on avait mis un peu de distance avec cette personne puis la vie lui avait appris qu’une perte était parfois ce qui pouvait arriver de mieux dans une vie. Si l’on ne l’acceptait pas comme il était, il ne courait plus après les gens pour se faire aimer. Il avait son fils maintenant et ce dernier le couvrait d’un amour incommensurable.

Léo leva les yeux au ciel à la réflexion de son ami avant de faire un bruit agacé. J’ai beaucoup de défaut, mais pas celui-là. Le jour où j’aurais envie de pisser sur ta tombe, ne t’inquiète pas, tu seras le premier au courant. Alci commença à partir, mais Léo le retient par le poignet pour s’excuser avant de le lâcher. Le jeune homme lui demanda une bière faisant comprendre à Léo qu’il allait rester, ce dernier se releva du canapé avant de chercher une bière dans le frigo. Il finit par se rasseoir à côté de son ami ne sachant pas quoi dire. Il se doutait bien que son ami n’allait pas lui pardonner comme ça, il le connaissait un minimum. Il n’avait pas voulu le blesser et il s’en voulait un peu, beaucoup. Mais il ne pouvait pas effacer le passé, il allait juste se retenir de taquiner son ami et fermer sa grande bouche.

Il regarda le film qui était en train de passer à la télé buvant de la bière de temps à autre. Il aimait bien ce film, même s’il avait hâte que les pizzas arrivent et rompe ce silence assourdissant entre Alcibiade et lui. Aucun des deux hommes n’avait l’air de vouloir prendre la parole et Léo ne voulait pas faire de gaffe. Ce qu’il faisait depuis le début donc autant se la fermer surtout que le silence ne le dérangeait pas. Il était silencieux, le genre de mec à aimer le silence.