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 Hazely - Jamais deux sans trois ...

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Lexie Warren
Lexie Warren

- MESSAGES : 51
- NOMBRE DE RPS : 5
- ARRIVÉ·E LE : 29/06/2018
- PSEUDO : Lizelandre
- AVATAR : Candice Accola
- CRÉDITS : nairobi
- DC : Cassie Moore
- ÂGE : 30 ans, née un 17 mars.
- STATUT : ccélibataire
- QUARTIER : Manhattan
- OCCUPATION : comédienne. Roxie Hart dans The Chicago / danseuse

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MessageSujet: Hazely - Jamais deux sans trois ...   Hazely - Jamais deux sans trois ... EmptyMer 25 Juil - 13:02

Jamais deux sans trois

       

Devant son miroir, la porte de sa chambre bien verrouillée pour être certaine de ne pas être dérangée – ses colocataires et elle-même n'étant pas les plus respectueux de la vie privée de chacun, il valait mieux prendre quelques précautions – Lexie tente vainement de calmer les tremblements qui agitent son corps. Le palpitant bat la chamade et des gouttes salées viennent perlées sur son front. Elle va devoir reprendre une douche et recommencer son maquillage, mais pour l'instant tout l'effort de la blonde est concentré vers cette tentative désespérée de calmer sa respiration. Son bras est toujours arrêté dans le geste qu'elle était en train d'effectuer avant que les images de son ex ne reviennent la hanter. C'est fou ce qu'un rien peut déclencher de telles reviviscence dernièrement, rien que ces boucles d'oreilles qu'elle portait la première fois qu'ils se sont rencontrés. Dans un geste rageur alors que de toutes petites larmes se créent au coin de ses yeux céruléens et tracent un chemin en emportant avec elles le fond de teint savamment posé, Lexie pousse un cri de frustration. Et dire qu'elle voulait simplement s'habiller joliment, se mettre en valeur, et surtout prendre sur elle pour  s'excuser – une énième fois – auprès d'un charmant russe de sa connaissance qui ne quitte plus ses pensées. C'était sans compter l'insidieux ex boyfriend qui n'a de cesse de s'immiscer dans toute vie amoureuse qu'elle souhaiterait construire. You weren't looking for love with Vitaly. Tente-t-elle de se convaincre. Tu ne trouveras personne d'autre pour t'aimer comme moi, ajoute l'ex inflexible. D'abord la jalousie et la peur de perdre son meilleur ami devenu trop tôt amant, et maintenant les flashbacks qui refont surface alors que les caresses du comédien n'avaient rien de dangereuses et promettaient au contraire mille délices et merveilles. Tu vas vraiment sortir comme ça ? Souffle la voix du cruel, et elle sentirait presque le souffle chaud contre son cou bien pâle, elle le voit derrière elle à travers le miroir, comme un fantôme qui l'observe et jamais ne lui laisse un instant de répit, elle sent la chaleur des doigts qui glissent le long de son bras et attrape ses poignets comme il le faisait lorsqu'il voulait l'empêcher : de sortir, de partir ou même de bouger.

Dégoûtée, prise d'une nausée à lui retourner les boyaux, Lexie se rue jusque dans sa salle de bain et se déshabille en toute hâte. Ce n'est qu'une fois accroupie dans la baignoire que la respiration se calme aidée par l'eau brûlante alourdissant ses muscles et ses sens. Ses bras se referment sur ses fines jambes galbées, et les tremblements se calment à mesure que les minutes s'éternisent et que les voix s'éteignent. Elle tente de faire le vide dans ses pensées, de s'accrocher à une parcelle de réalité pour ne pas sombrer dans cette folie dévastatrice comme lorsqu'elle était revenue de cette année d'enfer et de tourments, récupérée à la petite cuillère par un Chris prévenant, seule bouée à laquelle elle pouvait se raccrocher. Jusqu'à ce que tu foutes tout en l'air comme d'habitude. S'agace la voix nasillarde d'une génitrice désertée. Ses poings se ferment et tapent à plusieurs reprises contre le carrelage du mur. Cela résonne assez pour couvrir la voix de la mère qui a pris la place de l'amant. Et dans tout ce vacarme, et dans toute cette aigreur, il y a son visage à lui qui apparaît. Non elle n'en n'est pas raide dingue, non elle ne l'imagine pas comme un prince charmant sur un destrier blanc, Lexie n'a pas perdu la raison et cela fait bien longtemps que la petite qui rêvait au prince charmant à laisser la place à une réaliste qui cherche simplement du réconfort et quelqu'un avec qui parler. Et bêtement, elle se dit qu'avec lui, ça pourrait coller. Qu'elle pourrait peut-être au moins avoir un ami avec qui tout ne serait pas compliqué, quelqu'un qui ne la juge pas sans savoir comme Dasha, avec qui ce n'est pas compliqué comme avec Chris. Et puis, elle aimerait tellement reprendre le contrôle de son corps, de sa vie, de son cœur, ne plus avoir l'impression que tout est joué et prédit à cause d'un passé tumultueux, de ce traumatisme qu'elle revêt comme une seconde peau.

Lexie, elle veut juste que ça s'arrête.

Alors c'est décidé, tout commence par des excuses, par se rattraper par tous les moyens qu'elle pourrait employer. Après une insensibilité certaine au premier rencard, une impolitesse malvenue quand elle a malencontreusement oublié de répondre à son sms ET ce qu'il s'est passé la dernière fois qu'ils se sont vus, Lexie est mortifiée et très certaine que plus jamais il ne fera l'effort de la recontacter de lui-même. C'est donc à elle d'y aller. Tant pis pour la jolie coiffure, elle ira les cheveux mouillés, un léger maquillage de nouveau appliqué sur le visage et des vêtements sur le corps – il ne manquerait plus qu'elle sorte nue, ça ferait jaser les tabloïds et elle sera prête, du moins en apparence.



Everything comes in time to him who knows how to wait. Trente minutes plus tard et c'est la voix de Vitaly qui surplombent les autres, et c'est les paroles de War and Peace qui l'entraînent et la traînent jusqu'au Starbucks du Queens. Jamais Lexie ne remercierait assez Newt de lui avoir fourni l'adresse, avec seulement la promesse de tout se faire raconter plus tard. Le soleil chauffe son corps et ce n'est que l'impatience qui agite ses poumons et son palpitant pour une fois. Elle courre presque dans sa robe jaune tournesol, en tenant bien fermement son long chapeau pour la protéger des rayons du soleil, interdiction de bronzer lui avait invectivé son agent lorsqu'elle venait de décrocher le rôle de Roxie. Mais seulement voilà, arrivée devant la baie vitrée de cette chaîne si appréciée, elle perd toute assurance. Envolée la détermination et les paroles répétées. Et le corps s'agite à nouveau, d'un tremblement discret tandis que les jambes se mettent à faire les cent pas à quelques mètre de là. De loin, elle l'aperçoit au comptoir, tout en sourire et en fossettes, en boucle dorées et en courbettes. Le palpitant qui s'agitait, cette fois rate un battement, mais la blonde est trop perdue dans les excuses qui tournent dans sa tête, pour ressentir ce significatif raté organique. Et si c'était une mauvaise idée. Après tout, il n'a jamais répondu aux quelques sms qu'elle lui a envoyés. Peut-être que tout est trop tard ?

Elle en est là de ses tergiversations, de ses doutes, de ses peurs. Lui reviennent alors les seules paroles de sa mère qui lui ont servi : Si tu ne fais pas les choses Alexandra, personne ne les fera à ta place. Elle oublie volontairement les coups de cannes qui suivaient invariablement cette phrase énoncée en toute froideur, et s'en sert pour puiser dans le peu de courage qui lui reste.

Lexie ouvre la porte, Lexie s'avance, Lexie se lance.

« Hey. Hem,  Vitaly. I could say what where the odds. But. » Son souffle se coupe quelques secondes et elle déglutit difficilement. « For once, odds have nothing to do with us meeting in unexpected places.  Hem, could you maybe take a break, or I could wait for your shift to end or... Hem. I would very like to talk to you, if you want to that is. » Elle s'enfonce un peu plus à chaque mots et décide finalement de caler ses mains sur sa bouche pour se faire taire. Ses yeux se ferment presque tandis qu'elle attend que le couperet tombe et que l'éconduit la rejette.

S'il l'a si royalement ignorée, pourquoi accepterait-il de lui parler ?

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MessageSujet: Re: Hazely - Jamais deux sans trois ...   Hazely - Jamais deux sans trois ... EmptyDim 29 Juil - 8:47

jamais deux sans trois...
because there is so much more to be said.

 
lexie warren  ϟ  vitaly romanov .

Se faire virer ne faisait résolument pas partie des plans de vie à court terme de Vitaly. Il avait eu du mal à dégoter ce boulot, en raison de sa localisation et de sa clientèle. Après tout, Brooklyn était le chef-lieu des hipsters de la ville ; et même si le Russe avait parfois des difficultés à suivre leur train de réflexion, ils laissaient de bons pourboires… Néanmoins, il n’avait pas été très étonné de retrouver un mot dans son casier lui demandant de rassembler ses affaires et de partir. Après tout, il avait commis un manquement à son travail ; il était arrivé quelques heures en retard, quand bien même il n’était pas entièrement fautif dans toute cette histoire. En effet, il s’était retrouvé coincé dans l’ascenseur du Miranda Heights Building, en compagnie d’un inconnu - auquel il pouvait aujourd’hui donner un nom -. Toujours était-il que Vitaly n’avait pas saboté délibérément l’appareil, et en aucun cas n’aurait-il pu court-circuiter le processus de sauvetage du gardien de l’immeuble en suivant l’exemple des héros des blockbusters américains. Escalader les murs dans la cage d’ascenseur, en prenant le risque de se faire tuer par la même occasion ? Très peu pour lui. Il avait sagement attendu l’intervention, en faisant connaissance de Byron ; un Serbe fort sympathique à qui il devait un café. En fin de compte, il s’était retrouvé à la porte du café en quelques jours à peine, sans que le proprio ne lui accorde le temps nécessaire pour reprendre ses esprits - et surtout, de trouver un job en remplacement de celui qu’il venait de perdre. Oh bien sûr, le Russe n’avait pas oublié le conseil que lui avait donné son compagnon de malchance. Postuler pour être acteur dans une série télévisée américaine ne lui semblait pas forcément être une bonne idée, étant donné que son objectif principal était de jouer dans une comédie musicale à Broadway. Il avait peur qu’un tel rôle ne fasse tache dans son dossier. Et puis, à bien y réfléchir, le trentenaire s’était dit que ses nombreuses expériences dans la restauration n’étaient pas forcément très flatteuses dans son curriculum vitae. Écoutant la recommandation de son nouvel ami, Vitaly avait envoyé son CV à la compagnie de production Burr, en même temps qu’à des centaines de cafés de New York.

Si Burr Production n’avait pas encore donné de suite à sa candidature, si ce n’est le classique « nous avons bien reçu votre CV », Vitaly avait tout de même eu beaucoup de chance cette fois-ci. Le Starbucks du quartier du Queens avait répondu positivement, en l’engageant presque immédiatement avec un entretien d’embauche qui relevait plus de la formalité que d’une réelle épreuve de force. Ce n’était pas Brooklyn, certes. Le Queens était toutefois une bonne option, pas trop éloignée de sa colocation de Manhattan, où il résidait encore pour le moment. Le plus gros avantage était certainement la tranquillité du quartier par rapport à l’effervescence du précédent. Plus important : sa paie était presque deux fois plus élevée, peut-être parce que cette enseigne était très fréquentée ; ou peut-être parce qu’il avait des atomes crochus avec le patron. Dans tous les cas, il ne regrettait pas d’avoir été viré. Finalement, des conséquences positives étaient ressorties de sa mésaventure dans le Bronx : un nouvel ami et un nouveau travail. Alors il avait décidé de ne pas écarter l’éventualité d’habiter de ce côté de la ville s’il venait à tomber un jour sur un bon logement qualité/prix. La chance souriait enfin au Russe, qui n’hésitait pas à le montrer publiquement avec un air légèrement mielleux dessiné sur son faciès.

Son horoscope, consulté dans le New York Times comme d’habitude, lui avait annoncé une bonne journée en perspective, et effectivement, la matinée s’était bien déroulée. Malgré la chaleur estivale, Vitaly était à l’abri des coups de chaud et de soleil dans le célèbre établissement grâce à un climatiseur puissant et un espace soigneusement aménagé par un tenancier esthète. Le café était une véritable oasis au milieu du Queens. Le business était très lucratif, et ce n’était pas étonnant qu’un nouveau poste ait été ouvert pour gérer l’afflux massif des clients. Vitaly faisait beaucoup d’efforts pour rester dans les bonnes grâces du dirigeant, parce qu’il savait bien qu’en général, le dernier arrivé était souvent le premier parti dès lors que la saison « haute » s’achevait. S’il pouvait continuer à travailler dans ce Starbucks, cela permettrait au Russe d’abandonner son deuxième job afin d’avoir plus de temps à consacrer aux auditions. Quoique… il s’agissait d’un pan de sa vie qui était malheureusement en cours de réflexion ces derniers temps, tout comme celui de ses relations effectives.

« Hello there, what would you like to order ? » Demanda-t-il spontanément, sans lever les yeux du tableau de commande où Vitaly remettait les paramètres à zéro. L’important était de continuer à prendre des commandes, sans laisser le temps d’attente augmenter pour la clientèle. Néanmoins, malgré sa réactivité, la réponse se fit désirer de l’autre côté du comptoir. Un haussement de sourcils plus tard, Vitaly leva tout de même les yeux pour accorder un peu d’attention - et un sourire - au client qui tardait à lui énoncer son choix. Ou plutôt, la cliente. Le sourire se fana sur les traits du Russe, en reconnaissant la blonde qui l’avait éconduit non pas une fois, mais deux fois. Lexie Warren en personne se tenait devant lui., aussi rayonnante que d’habitude nonobstant la canicule à l’extérieur. Il cligna des yeux plusieurs fois, en se demandant si la fatigue du travail matinal ne venait pas finalement d’atteindre son cerveau. Non, ce n’était définitivement pas son imagination qui lui jouait des tours. Elle était là, en face de lui, un peu plus hésitante que d’ordinaire. Sans qu’il s’en rende compte, le visage du presque trentenaire se ferma, même s’il s’efforçait de rester serein. « I don’t think… » commença-t-il à mi-voix, avant de s’arrêter pour la laisser continuer sur sa lancée.

Une nouvelle rencontre avec la belle blonde. Enfin, il s’agissait concrètement de lui accorder quelques minutes de son temps, afin qu’ils se parlent. Vitaly n’était pas certain de vouloir s’aventurer sur ce terrain, car il s’était déjà brûlé à plusieurs reprises en se laissant porter par ses sentiments. Leur dernière rencontre avait été un désastre, même s’il n’en devinait pas les raisons profondes. D’autant plus qu’elle n’avait pas cherché à le contacter, tout comme Lexie ne lui avait pas répondu à la suite de leur blind-date raté. Enfin, il s’était fait voler son portable entre temps, ce qui la dédouanait en toute ou partie. Un soupir s’échappa de ses lèvres. Le Russe ne savait pas vraiment ce qu’il était censé faire ou dire. Son regard tomba sur les quelques clients qui attendaient derrière elle, et leur légère impatience. Oh et puis, qu’avait-il à perdre ? Elle était venue jusqu’à son lieu de travail dans l’unique but de lui parler. Il pouvait bien lui accorder son quart d’heure de pause. « Alright. I’ll be there in a few minutes », finit-il par lui dire, en lui indiquant d’un signe de tête qu’elle pouvait aller s’installer en l’attendant. Vitaly se rendit compte tardivement qu’il pouvait paraître froid, même si ce n’était pas du tout son intention. Le jeune homme se tourna vers sa collègue, qui travaillait avec lui ce matin. « Carrie, I’m taking my break now, I’ll be back in 15 », lui annonça-t-il, alors qu’elle se hâtait de prendre le relais à sa suite. Vitaly quitta la caisse et le comptoir pour rejoindre la blonde, qui s’était installée à une table libre et à l’écart de tous et de tout.

« You said you wanted to talk. I have 15 minutes until I need to get back to work, so… » Son invitation à parler était un peu maladroite, mais il ne savait pas vraiment comme la formuler autrement.


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MessageSujet: Re: Hazely - Jamais deux sans trois ...   Hazely - Jamais deux sans trois ... EmptyLun 6 Aoû - 16:16

Jamais deux sans trois

       

Elle a pris son courage à deux mains. Les secondes se transforment en minutes alors que la réponse de Vitaly se fait attendre. Sans doute choqué de sa présence ici. Quelle idiote, Lexie aurait dû savoir que c'était une mauvaise idée, après tout il n'a pas répondu à ses deux textos, cela aurait dû lui mettre la puce à l'oreille. Bien sûr qu'il ne souhaite pas la voir, et encore moins sur son lieu de travail. Et on dit que l'impulsivité, la surprise font toujours leur effet. Cela ne doit marcher que dans les comédies romantiques et quand la pluie trempe les chemises blanches, pas en plein été avec cette chaleur étouffante, et puis vraiment … Wait what ?

Lexie s'attendait à se faire rejeter à tel point qu'elle marque un temps d'arrêt, comme figée, incapable de formuler une pensée et encore moins la moindre phrase concrète. Mais non elle ne rêve pas, il lui accorde un peu de son temps. Elle avait pensé qu'il refuserait, qu'il la renverrait chez elle ou alors la ferait attendre plusieurs heures. Mais pas ça. « Thanks. » Voix monocorde, alors qu'elle va s'assoir sur un fauteuil pour l'attendre. Les minutes à l'attendre finissent par la sortir de sa torpeur. Ses boucles blondes se secouent pour finir de récupérer une capacité cérébrale minimale mais bien nécessaire à la conversation qu'elle désire avoir avec le beau blond qui vient de la rejoindre et lui accorde un peu de son temps. « Okay, well fifteen minutes. I can do that. » Un sourire embarrassé presque comme une grimace s'affiche sur son joli minois. Lexie prend une grande inspiration et fixe son regard bleuté dans les yeux céruléens de Vitaly. You can do it, you will do it. Ce n'est pas le moment de perdre ses mots elle qui est d'ordinaire si labile. « I'm sorry to bother you during your working hours. And I'm sure that I'm the last person you expected to see here or anywhere. » C'est bien, elle est lancée maintenant, mais il faut maintenant qu'elle en arrive au but de sa vistie. Damn it. « If I'm here today, it's because I want to apologize for hem for last time. I know we didn't start things in the best way, and yes we didn't end them in the best way either. And I'm sorry for running away, after, … after well you know. » Un geste de la main en l'air et un regard entendu. Bien sûr qu'il sait, il ne peut pas avoir oublié la catastrophique nuit qu'ils ont passé ensemble après la délicieuse soirée. Lexie a l'impression qu'elle doit s'excuser pour une montagne de choses et elle ne sait vraiment pas par quoi commencer. Alors elle se concentre sur le principal. Sur la fin, sur la seule chose qu'elle peut expliquer dans ce bordel qu'est sa vie romantique. « I didn't want you to think that I wasn't attracted to you. Because I am. » Ses yeux sont à nouveau baissés et elle le regarde discrètement, ses dents blanches s'acharnant sur ses lèvres rosées, Lexie ne sait même pas si le Russe a ne serait-ce qu'envie qu'elle soit attirée par lui, mais au pire il la recale et elle ne le revoit jamais. End of story.

Si seulement, parce que la blonde sait bien ce qu'un rejet aura comme conséquences, elle connaît assez ses pensées pervasives pour les préparer d'avance. Tu ne vaux rien. Personne ne pourra t'aimer. Et tout le reste des charmantes pensées qui défilent dans sa tête depuis des dizaines d'années. Toutefois, elle sait aussi ce que sont les regrets, et comment il est ardu de vivre avec des what if et des I should have. Elle en a marre de laisser son passé dicter sa conduite, elle ne peut plus continuer à vivre sous l'emprise d'une mère abandonnée depuis des années et un ex compagnon toxique. It's too much. Et quelque part, c'est sa manière à elle, de dire ça suffit à ses démons. De reprendre le dessus, et de commencer un chemin long et tortueux vers la guérison. Peut-être qu'elle a besoin de se faire aider, de voir un spécialiste, mais pour le moment Lexie veut juste se prouver à elle-même qu'elle a le pouvoir d'influencer sa vie et d'avoir ce qu'elle veut. Et en ce moment, ce qu'elle veut par dessus tout a pris la forme d'un bel homme aussi touchant qu'adorable bien qu'un peu loufoque. Et cet homme là, elle ne veut pas se dire qu'elle vient de le perdre. Mais bien sûr, alors qu'elle pourrait s'arrêter là et attendre simplement une réponse, sa bouche s'emporte et les premiers mots qui sortent pourraient bien tout gâcher une fois encore. « What happened that night had nothing to do with you. You were perfect... I'm just kinda messed up, and fifteen minutes would not be enough to explain everything to you. And I know that it's kinda stupid to say that to someone when you're trying to patch things up. It would be certainly better to just hide that part of me from you. But it's a part of me that's important so I wanted to be honest with you. Even if you run away now. I'll understand. Actually, I want to run and hide too. » Si Lexie finit enfin par s'arrêter c'est à moitié pour reprendre sa respiration qui lui manque mais surtout pour ne pas encore plus s'empêtrer dans des explications qui n'en sont pas réellement. Car comment expliquer en quinze minutes qu'on a vécu autant de relations abusives que Cendrillon ? Et sans faire flipper l'interlocuteur qui plus est. Les mots qui suivent sont les plus difficiles qu'elle a jamais prononcés « Do you want me to leave ? I'll understand that too. » mais nécessaires.

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MessageSujet: Re: Hazely - Jamais deux sans trois ...   Hazely - Jamais deux sans trois ... EmptyDim 19 Aoû - 16:36

jamais deux sans trois...
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lexie warren  ϟ  vitaly romanov .

Ce n’était certainement pas ainsi que Vitaly avait imaginé passer ses quinze minutes de pause syndicales de la matinée. Il n’aurait jamais pu prévoir que Lexie s’égarerait dans le Queens, dans le café où il venait tout juste de commencer à travailler qui plus est. Il se demandait comment elle avait bien pu être au courant que… Oh. Wait. Le Russe faillit frapper son front du plat de sa paume, tellement l’informateur de Lexie était évident. À l’heure actuelle, il n’y avait qu’une seule personne qui était au courant de la pseudo-relation entre la belle blonde et lui ; une personne particulièrement curieuse et pour qui se mêler des affaires des autres était un véritable passe-temps et qui, par conséquent, ne connaissait point le concept de « vie privée ». Newt. Son colocataire Newt savait qu’il s’était fait virer de son précédent travail. Il était également au courant du fait qu’il avait migré dans le Queens sans aucun regret. Mais aussi et surtout, Newt avait découvert que Lexie et Vitaly étaient devenus plus que de simples connaissances. Vitaly devinait que Newt avait sauté sur l’occasion pour jouer le Cupidon de service. Certes, son lieu de travail n’était pas une information confidentielle. Néanmoins, le blond aurait grandement apprécié ne pas être pris au dépourvu par la visite impromptue de celle qu’il ne pensait plus revoir en dehors des rassemblements organisés entre leurs deux colocations. Il avait tenté de chasser la belle de ses pensées, repoussant l’instant fatidique où le presque trentenaire devrait tourner la page sur cette idylle vouée à l’échec, semblait-il.

Faire face à la jeune femme n'était clairement pas une chose aisée pour lui. Vitaly avait beau se tenir droit comme un piquet sur son siège, le visage fermé, il n’en menait pas large en son for intérieur. Malgré la climatisation un brin trop puissante de l'établissement franchisé, ses mains étaient moites. Il les dissimulait tant bien que mal sous la table, à l’abri du regard bleuté de la blonde. Pas même l’esquisse d’un sourire ne se dessina sur les traits du Russe lorsque Lexie se dit prête à relever le défi des quinze minutes. Un laps de temps bien précis et très court qu’il lui avait imposé dès le départ, sans même lui promettre l’éventualité d’une future rencontre dans un cadre un peu plus calme et libre. Vitaly devinait qu’un quart d’heure ne suffirait pas, qu’il y avait bien plus qu’elle voulait ou devait lui dire au vu de leur situation actuelle.

Il ne détourna pas le regard lorsqu’elle commença enfin à parler. Le Russe eut le droit à des excuses. En quelques secondes, la jeune femme s’excusa pas moins de trois fois. Parce qu’elle s’était permis de le déranger en plein travail d’une part, mais aussi et surtout parce qu’elle s’était littéralement enfuie la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Lexie était partie, évaporée dans la nature en laissant pour seule trace un sentiment de culpabilité. Vitaly s’était senti coupable, en se demandant des centaines, voire des milliers de fois, ce qu’il avait bien pu faire pour engendrer une telle réaction. L’imprévisibilité de Lexie faisait son charme certes. Cependant, il fallait avouer que ce n’était pas forcément très… agréable (?) qu’une jeune femme se fasse la malle alors qu’ils s’apprêtaient enfin à passer le pas.

Des excuses de sa part, une première étape, ce n’était pas rien certes. Était-ce que Vitaly voulait réellement entendre ? Non, s’il était honnête avec lui-même. Le Russe voulait des réponses à toutes les interrogations qui le tourmentaient depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. La curiosité était un vilain défaut, peut-être que Newt avait fini par déteindre sur lui. Peut-être n’était-ce pas sa place de lui demander d’expliquer les raisons l’ayant poussée à partir en courant, comme si elle s’était pris un coup de taser de la part de Vitaly. Il ne lui avait pas semblé avoir fait de faux-pas ; pas depuis leur blind-date raté qui avait marqué le point de départ d’une relation bien complexe en définitive.

Le blond ne savait pas vraiment si c’était à lui de prendre la parole. Si elle attendait une réponse, et quelle réponse. Il était un peu confus, pire que les journées où il ne lisait pas son horoscope. « Hm. Well. Okay. That is... Thank you for apologizing, I appreciate. And also the fact that you are attracted to me. That’s kinda... Well… Nice to know, I guess ». Des balbutiements maladroits, voilà ce qu’il lui offrait en retour. C’était tout ce dont il était capable en cet instant, alors qu’elle continuait à tourner autour du pot, sans lui donner matière pour une réponse plus complète. Il se demandait ce qui avait bien pu se passer dans la vie de Lexie pour qu’elle se retrouve tourmentée à ce point. S’il était curieux d’en savoir plus, peut-être que la jeune femme n’avait tout simplement pas envie de le mettre dans la confidence. Après tout, le Russe ne représentait rien d’autre qu’une succession de rendez-vous ratés.

Il continua à lui accorder toute son attention, en essayant de déceler tant bien que mal de ses paroles un soupçon d’espoir. L’espoir d’un avenir à deux, même à court terme. Un soupir s’échappa de ses lèvres lorsqu’elle termine son monologue en lui demandant s’il voulait qu’elle parte. Quelle question ! Bien évidemment que Vitaly ne voulait pas qu’elle parte ! Tout comme il n’avait pas voulu que Lexie parte lors de leurs précédentes rencontres. Sauf qu’à chaque fois, elle s’en allait, sans se retourner. Prête à l’abandonner à tout moment, sûrement à cause de ce lourd passé qu’elle avait tant de mal à aborder. « Lexie. Why do you always wanna leave ? I did not say anything, and yet, you keep on running away, or wanting to run away. You are trying to protect yourself and I hear what you are telling me. You are messed up, fair enough. But guess what ? We all are. » Le Russe était assez cru dans ses propos. Cependant, ce n’était pas le moment de jouer aux gentlemen, alors que la jeune femme commençait à peine à s’ouvrir à lui sur le plan émotionnel. « Look, I don’t want to force you to tell me about your past and I don’t need you to feel guilty if you chooseto remain silent on that matter. » De sa main libre, le presque trentenaire caressa nerveusement la barbe naissante. « But… Where are we going from there, Lexie ? I am not the one pushing you away. Since we started this whole… thing, which I still don’t know how to call, it’s like you expect me to leave you at every step of the way. Unfortunately for you, I am not going anywhere. I am penniless, with no career prospects, and it seems like I am New York bound. And to answer your question, no, I don’t want you to leave. » La conversation n'allait sans aucun doute pas continuer très longtemps si Vitaly persistait à lui répondre ainsi, certes. Mais une relation se construisait à deux après tout, et un peu d'honnêteté n'était pas de trop vu le tournant que prenait la leur.

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MessageSujet: Re: Hazely - Jamais deux sans trois ...   Hazely - Jamais deux sans trois ... EmptyVen 14 Sep - 11:02

Jamais deux sans trois

       

Faute avouée, faute à demi-pardonnée. Adage que sa mère lui répétait sans cesse quand elle souhaitait que Lexie avoue un impair : Avoir mangé des sucreries en secret, avoir fait le mur, être sortie avec un garçon. Sans cesse, la fillette devait s'excuser pour avoir cherché à simplement vivre comme toutes les gamines de son âge. Alors, elle l'avait fait, et avait appris à ses dépends qu'une faute avouée n'était pas forcément pardonnée. D'abord, il y avait les cris et les remontrances, le regard glacial emplis d'une déception sans nom, les mots plus coupants que la lame aiguisée d'un feuillet de boucher. Et parfois, les coups. Ensuite, seulement, la faute était-elle à demi-pardonnée, jamais oubliée.

Quand elle s'excuse, une fois, deux fois, trois fois, Lexie ne s'attend pas à être immédiatement pardonnée, elle a bien vu l'absence de sourire dans les traits du Russe. La froideur qui maquille ses traits – dureté qui s'allie à merveille avec son visage, une part d'elle ne peut s'empêcher de le remarquer – est là pour le lui rappeler à chaque mot qui se déverse d'elle. A chaque excuse proférée. C'est pour cette raison qu'elle se lance, qu'elle en révèle plus sur elle qu'elle ne l'a jamais fait à un potentiel intérêt amoureux. Lexie dit tout sans réellement dire quelque chose. Parce qu'ils sont dehors, et que les oreilles indiscrètes sont partout et qu'elle ne veut pas créer de scènes aussi. En fait, si Lexie s'écoutait quelques secondes, elle verrait la peur qui lui ronge l’œsophage, lui coince la gorge, lui écrase les poumons. Mais de quoi cette jeune femme qui se montre d'ordinaire si téméraire peut-elle avoir peur. La comédienne est terrifiée à la simple idée de le perdre. D'être abandonnée, jugée. Et s'il voyait à quel point elle est détruite à l'intérieur. Des milliers de morceaux emprisonnés sur la toile tissée par son ex, par sa mère, par les vipères du lycée. Et si après il ne voulait plus rien avoir à faire avec elle. Et si au contraire, il l'acceptait ? Cette idée est presque plus angoissante que tout le reste. Car Lexie se connaît, pense se connaître et croit qu'elle serait capable de le ruiner lui aussi. Comme avec Chris, comme avec tous les autres. C'est un tourbillon qui s'agite dans son cœur, alors qu'elle serre ses mains en poing pour cacher leur terrible tremblement. A l'extérieur pourtant, Lexie tente de rester forte, de faire bonne figure. Elle croise son regard régulièrement, mais pas trop, pour dissimuler la rougeur des yeux et le mordillement de la lèvre. Mais surtout pour ne pas trop lire dans les yeux hypnotisants de Vitaly. Après tout, ce qu'elle y lirait pourrait lui faire trop de mal. Les enjeux semblent plus forts aujourd'hui qu'avec toutes ses relations passées.

Encore une fois, Lexie s'attend à se faire rejeter. Elle attend les mots du blond : « Yes please leave. » Et encore une fois il dit tout le contraire. Il s'énerve un peu et elle a l'impression pendant quelques secondes de se faire reprendre par son père – bien que son père se souciait assez peu d'elle pour tenir ce genre de propos. La tension dans ses épaules disparaît comme par enchantement, tout comme le tremblement de ses mains, les dents blanches ne mordillent même plus les lèvres gercées par ce traitement incessant. Un tout petit sourire, qu'elle ne peut contrôler, s'étire encore et encore jusqu'à éclairer tout son visage. C'est totalement déplacé, elle est complètement lunatique à passer du tréfonds de son âme aux hauteurs du paradis. Mais il ne veut pas qu'elle parte. Il veut rester, il va rester. Une voix, celle qui prend les intonations des bourreaux, tente bien de la ramener sur terre, sous terre, en la prévenant. Que ce ne sont que des paroles en l'air, qu'ils ont tous dit cela avant de la laisser comme une vieille chaussette. Mais pour la deuxième fois de la journée, Lexie la fait taire. Ou plutôt, ce sont les intonations chaudes du comédien, l'accent sensuel, la confiance qu'elle croit entendre derrière l'agacement d'un homme qui n'en peut plus de courir derrière une femme qui passe son temps à s'échapper. Pourtant, il fait un pas en lui disant qu'il ne souhaite pas la voir partir. Alors, c'est à son tour d'avancer vers lui à petit pas de souris. « I want to tell you everything, every sordid little details. But I'm so affraid Vitaly, afraid that once you'll know, you'll leave me behind, scared by the mess that I am. I know that I'm not the only messed up person in this world. While some people are scared of heights or spider or other things, I'm scared, even terrified of giving my trust to people. I'm scared of giving  my trust and being thanks with bruises and shouts and everything in between. » Lexie en dit plus qu'elle ne le voulait, avoue à demi-mots ce qu'elle a subit, ne peut être plus directe que maintenant, surtout là, surtout maintenant. Sa main longiligne remet en place une mèche folle qui cache son visage. Sans s'arrêter plus de deux secondes, pour reprendre son souffle, s'assurer qu'il est bien toujours là, assis devant elle, et non pas en train de courir le plus loin possible. « I want to tell you everything, but it's too much right now. And as you say we don't even know what we are. I want to find out though, what we are, what we could be. If that means telling you every dirty little secret of my screwed up life, I will, but not right now, not here in a starbucks, in a place so unfamilliar, with you still upset by my complete foolish and unsensible behaviour of previous times. And I certainly need more than fifteen minutes. » Lexie espère le faire sourire face à cette remarque, étrangement – ou pas – elle ne s'attend pas à le voir partir. D'un petit hochement de tête pour elle-même, pour se donne un peu de courage, la dernière once qu'il lui reste, elle ajoute. « I think that what I'm asking is a second chance. Or more like a third chance. I can't promise you that it will be easy, that it will be simple. With me, nothing is. But I'll try, and I won't left. I'm tired of ruining away. Especially from you. » Sa main s'avance vers Vitaly, lentement, comme s'il était un chat que le moindre geste brusque pourrait faire fuir. Elle s'arrête à quelques centimètres de lui, hésite à le toucher, se ravise et revient se poser sur le bord de la table. Lexie sait que ce n'est plus à elle de faire ce pas, qu'elle ne peut plus se permettre de venir et partir selon ses désirs et ses peurs. Mais elle est certaine aussi d'une chose, c'est qu'elle ne veut plus fuir. Elle ne veut plus le fuir. Maintenant, advienne que pourra.

(c) REDBONE

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